Polanski sort de son silence

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Dans une lettre rendue publique dimanche, le cinéaste revient pour la première fois sur son arrestation en septembre dernier.

Roman Polanski se dit "bouleversé" par le "nombre de témoignages de sympathie et de soutien" qu'il continue de recevoir, dans une lettre rendue publique dimanche par Bernard-Henri Lévyet qui constitue la première intervention publique du cinéaste depuis son arrestation en septembre.

Le réalisateur franco-polonais, arrêté sur mandat américain le 26 septembre à son arrivée à Zurich pour un festival de cinéma, a été libéré le 4 décembre sous caution et assigné à résidence dans son chalet de la station huppée des Alpes suisses.

Notant que des messages de sympathie lui parviennent du "monde entier", il exprime une reconnaissance émue à ses soutiens : "J'aimerais pouvoir, à chacun, dire le bien que cela fait, quand on est enfermé dans une cellule, d'entendre, chaque matin, en recevant le courrier, ce murmure de la voix humaine et de la solidarité". "Chacun de leurs mots ont été, pour moi, dans les moments les plus sombres, et sont toujours dans ma situation actuelle, pleins de réconfort et de raisons d'espérer", ajoute-t-il.

Expliquant vouloir "répondre à tous" ces messages mais jugeant que "c'est impossible" en raison de leur nombre trop important, il autorise Bernard-Henri Lévy, qui l'a soutenu à de multiples reprises dans les médias depuis son arrestation, de "diffuser ces quelques lignes que je vous adresse".

"A travers cette lettre, on entend la voix de Polanski", a commenté Bernard Henri-Levy au micro d'Europe 1 :

La Suisse doit se décider début janvier sur la demande américaine d'extradition de Roman Polanski, poursuivi pour avoir, en 1977, eu des relations sexuelles avec une mineure de 13 ans.