Parenthèse musicale pour DSK et Anne Sinclair

Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn
Anne Sinclair et Dominique Strauss-Kahn © REUTERS
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Estelle Cognacq avec AFP
Le couple a assisté jeudi et vendredi à 2 concerts dans le Massachusetts et dormi dans une auberge.

Dominique Strauss-Kahn profite de sa liberté retrouvée depuis le 1er juillet et sa remise en liberté sur parole. L'ancien patron du FMI, qui a maintenant le droit de quitter New York, s'est offert une escapade dans le Massachusetts avec son épouse Anne Sinclair. Le couple a assisté jeudi et vendredi soir à deux concerts, à Tanglewood (Lenox), résidence d'été de l'orchestre symphonique de Boston, rapporte samedi le New York Times.

 

Jeudi, l'ancien patron du Fonds monétaire international, qui est inculpé de crimes sexuels à New York, a écouté un récital du violoniste danois Nikolaj Znaider, accompagné par le pianiste Saleem Abboud Ashkar, précise le quotidien. Le couple a ensuite passé la nuit de jeudi dans une auberge de la région. L'ancien ministre et son épouse sont revenus vendredi soir, jour de l'anniversaire d'Anne Sinclair qui a eu 63 ans, pour un concert dirigé par le chef d'orchestre allemand Kurt Masur, avec le violoncelliste Lynn Harrel.

 

Reconnu par les spectateurs, Dominique Strauss-Kahn a refusé de répondre à un journaliste présent au concert, précise le NYT qui publie une photo du couple, Anne Sinclair vêtue de blanc et DSK en chemise bleu clair, un pull jeté sur les épaules.

 

Prochaine audience au 1er août

Lors de la dernière audience devant le tribunal pénal de Manhattan, le 1er juillet, le juge a ordonné la remise en liberté sur parole de DSK, après que le bureau du procureur eut révélé avoir des doutes sur la crédibilité de la femme de chambre de l'hôtel Sofitel qui l'accuse de crimes sexuels depuis le 14 mai dernier.

 

Toutes les dispositions du placement de Dominique Strauss-Kahn en liberté surveillée avaient été levées, hormis le fait que la justice conserve son passeport, ce qui lui interdit de quitter le pays. Mais il peut sortir de New York, il n'a plus à porter de bracelet électronique et a le droit de s'adresser à la presse.

 

La justice n'a pas pour autant abandonné les poursuites pour crimes sexuels à l'encontre de l'ancien ministre. Il est visé par sept chefs d'accusation, dont "séquestration" et "tentative de viol", un crime passible de plusieurs dizaines d'années de prison, et pour lesquels il a déjà plaidé "non coupable".

 

Les avocats et le procureur new-yorkais Cyrus Vance, chargé du dossier, ont annoncé lundi le report de la prochaine audience au 1er août au lieu de la date du 18 juillet qui était initialement prévue. Les avocats ont dit espérer que les accusations de crimes sexuels portées contre l'ancien ministre français seraient levées d'ici là.