Otan : Trump assure avoir de "très bonnes relations" avec Merkel

Donald Trump l'affirme : malgré des divergences avec l'Allemagne, il garde de "très bonnes relations" avec Angela Merkel.
Donald Trump l'affirme : malgré des divergences avec l'Allemagne, il garde de "très bonnes relations" avec Angela Merkel. © GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP
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avec AFP , modifié à
Après avoir accusé l'Allemagne d'"enrichir la Russie" avec ses achats de gaz, Donald Trump a assuré qu'il avait de très bonnes relations avec la chancelière allemande.

Malgré les divergences, le président américain Donald Trump a assuré mercredi avoir de "très bonnes relations" avec la chancelière Angela Merkel au cours d'une rencontre en marge du sommet de l'Otan à Bruxelles.

Crispations autour des dépenses pour la Défense. "Nous discutons des dépenses militaires et de commerce. Nous avons de très bonnes relations", a soutenu M. Trump devant la presse après avoir accusé quelques heures plus tôt l'Allemagne d'"enrichir la Russie" avec ses achats de gaz et de ne pas contribuer assez aux dépenses pour la Défense.

Des "bons partenaires" pour Merkel. Le président américain a assuré avoir abordé avec la chancelière les problèmes que lui pose Nord Stream 2, le projet de gazoduc dans la Baltique entre la Russie et l'Allemagne, mais il n'a pas donné de détails. Angela Merkel s'est pour sa part déclarée satisfaite de cet échange de vues avec Donald Trump.

"Nous avons eu l'occasion d'échanger sur des questions telles que la migration et l'avenir de nos relations commerciales", a-t-elle dit. "Nous sommes des partenaires, nous sommes de bons partenaires et nous souhaitons continuer à coopérer à l'avenir", a assuré la chancelière.

Une Allemagne "contrôlée" par la Russie ? Donald Trump avait eu des propos très différents et peu amènes pour l'Allemagne mercredi matin au cours d'un petit déjeuner de travail avec le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg, avant l'ouverture officielle du sommet. "L'Allemagne est complètement contrôlée par la Russie (...) elle est prisonnière de la Russie", avait-il tonné. "Elle paie des milliards de dollars à la Russie pour ses approvisionnements en énergie et nous devons payer pour la protéger contre la Russie. Comment expliquer cela ? Ce n'est pas juste", avait-il encore accusé.