Otages: les pays du G8 ne veulent plus payer

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avec AFP

Les dirigeants du G8 se sont engagés mardi à refuser de verser des rançons en cas d'enlèvements de leurs ressortissants par des "terroristes" et ont appelé les entreprises à suivre ce principe. "Nous rejetons sans équivoque le paiement de rançons aux terroristes et nous appelons les pays et les entreprises du monde à suivre ce principe", peut-on lire dans le projet de communiqué final obtenu par l'AFP.

Les pays du G8 s'engagent aussi à "partager leur expertise" et à "s'aider mutuellement" dans la résolution des prises d'otages.

Cette question a été discutée mardi matin par les chefs d'Etat et de gouvernement du G8 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Canada, Royaume-Uni, France, Italie et Russie) à l'initiative du Premier ministre britannique, David Cameron.

Le refus de payer "étoufferait l'une des principales sources de financement des organisations terroristes, et réduirait bien sûr la motivation d'enlever nos citoyens", a-t-il justifié avant l'ouverture du sommet.