News of the World : Hugh Grant entendu

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avec AFP
L'acteur, pourfendeur des dérives des médias, accuse plusieurs journaux de l'avoir espionné.

L'acteur Hugh Grant poursuit son combat. Le pourfendeur des dérives du journal News of the Worlda été entendu lundi par la commission d'enquête sur le scandale des écoutes au Royaume-Uni.

Son téléphone piraté ?

Ce grand oral a débuté lundi 21 novembre par l'audition des parents d'une adolescente assassinée, Milly Dowler, dont la messagerie avait été piratée par News of the World après sa disparition. Au total 16 personnes ayant accepté de parler devant les caméras des conséquences de l'espionnage téléphonique doivent être entendues.

Hugh Grant a été le deuxième à être auditionné avec la ferme volonté de dénoncer la façon dont le journal britannique Mail on Sunday a porté atteinte à sa vie privée. L'acteur accuse le journal d'avoir piraté son téléphone, suggérant ainsi que cette pratique était utilisée par d'autres journaux que ceux appartenant à Rupert Murdoch.

D'autres médias concernés

Au cours de son audition lundi à Londres devant la commission d'enquête sur le piratage téléphonique, Hugh Grant a affirmé que le Mail on Sunday avait publié un article sur sa relation avec Jemima Khan en 2007, dans lequel étaient mentionnées ses conversations avec une femme à la "voix empruntée".

"J'aimerais savoir quelle était leur source s'il ne s'agissait pas d'écoutes téléphoniques", a déclaré Hugh Grant, précisant avoir obtenu des dommages et intérêts pour diffamation dans cette affaire.

L'acteur britannique a en outre accusé un autre tabloïd, le Daily Mirror, d'avoir eu accès à son dossier médical.

Le Mail on Sunday appartient à Associated Newspapers, et le Mirror à Trinity Mirror. Aucun n'appartient au groupe News Corporation de Rupert Murdoch, où le scandale des écoutes a éclaté. Le scandale des écoutes téléphoniques était jusqu'à présent focalisé sur le groupe News Corporation.

L'une de ses publications, News of the World, le plus gros tirage de la presse britannique jusqu'à sa fermeture en juillet, est soupçonnée d'avoir fait écouter jusqu'à 5.800 personnes selon la police, des personnalités, mais aussi de simples citoyens qui faisaient l'actualité.