Moyen-Orient : condamnés pour des tweets

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avec Reuters

Un homme a été condamné à deux ans de prison aux Emirats arabes unis pour avoir commenté un procès politique sur Twitter et un autre a été condamné au Koweït à cinq ans de prison pour insultes au prophète Mahomet, également via ce réseau social. 

Aux Emirats arabes unis, Walid al Chehhi, arrêté en mai, a été condamné lundi pour violation de la loi sur l'usage d'internet, disent des militants. Il a été en outre condamné à une amende de 500.000 dirhams (100.000 euros). L'accusé avait utilisé son compte Twitter pour critiquer le procès de 94 Emiratis accusés d'avoir participé à une tentative de renversement du gouvernement. Il a en outre été jugé coupable d'avoir appelé à la libération de détenus qui, pensait-il, était détenus pour leur soutien à des réformes démocratiques. Début juillet, 69 de ces 94 Emiratis ont été condamnés à des peines de prison. Trente personnes, de nationalité émiratie ou égyptienne, sont actuellement jugées aux Emirats pour avoir voulu créer une représentation des Frères musulmans égyptiens.

Au Koweït, Moussab Chamsah a été condamné à cinq ans de prison pour insultes au Prophète sur Twitter, a dit son avocat, Khalil Ahmed. Son client compte faire appel. Un homme a déjà été condamné à cinq ans de prison au Koweït cette année pour insultes envers l'émir diffusées sur Twitter. Une femme a été condamnée à 11 ans de prison après avoir été reconnue coupable de divers chefs d'accusation, dont insultes à l'émir et incitation au changement de régime, via Twitter.