Mike Pence a utilisé une messagerie privée lorsqu'il était gouverneur

Durant la campagne présidentielle  aux côtés de Donald Trump, Mike Pence avait critiqué leur rivale démocrate Hillary Clinton.
Durant la campagne présidentielle aux côtés de Donald Trump, Mike Pence avait critiqué leur rivale démocrate Hillary Clinton. © MARK WILSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP
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avec AFP
Le vice-président américain Mike Pence a utilisé un compte de messagerie privée pour gérer des affaires de politique générale lorsqu'il était gouverneur de l'Indiana.

un média américain a rapporté jeudi que le vice-président américain Mike Pence a utilisé un compte de messagerie privée, pour gérer des affaires de politique générale lorsqu'il était gouverneur de l'Indiana. Des emails obtenus par l'Indianapolis Star, journal de cet Etat, ont montré que Mike Pence utilisait cette messagerie privée - qui aurait été piratée l'été dernier selon le quotidien - pour discuter de "questions sensibles" et relatives à la "sécurité nationale".

"Entièrement conformé à la loi". Le journal indique que le bureau du vice-président avait confirmé que "Mike Pence avait une boîte mail officielle et une autre personnelle". "En tant que gouverneur, Mike Pence s'est entièrement conformé à la loi de l'Indiana concernant l'utilisation des mails et leur conservation", a précisé son bureau au quotidien.

Il critiquait Hillary Clinton. Durant la campagne pour l'élection présidentielle en 2016 aux côtés de Donald Trump, Mike Pence avait critiqué leur rivale démocrate Hillary Clinton pour avoir utilisé un compte email privé, relié à un serveur privé quand elle était secrétaire d'Etat.

Le journaliste de l'Indianapolis Star qui a rapporté l'affaire, Tony Cook, a déclaré à CNN que le porte-parole de Mike Pence avait "minimisé toute comparaison avec l'usage par Hillary Clinton de sa messagerie privée". La police fédérale (FBI) avait enquêté sur cette affaire mais avait décidé de ne pas poursuivre la candidate. Le scandale avait cependant ébranlé la campagne de l'ancienne secrétaire d'Etat, qui avait accusé le directeur du FBI James Comey d'avoir contribué à sa défaite.