May a signé la lettre qui déclenche le Brexit

Theresa May
Theresa May a signé la lettre d'activation de l'article 50 du traité de Lisbonne pour une sortie de l'Union européenne. © CHRISTOPHER FURLONG / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
La Première ministre britannique Theresa May a signé la lettre officielle qui active le Brexit.

Le Brexit, ça commence maintenant. La Première ministre britannique Theresa May a signé la lettre officielle qui sera remise mercredi à Bruxelles pour stipuler que le Royaume-Uni lance les négociations du divorce avec l'Union européenne, selon une photo diffusée mardi soir par ses services. Sur cette photo officielle diffusée par Downing Street, on voit Theresa May en train de signer la lettre d'activation de l'article 50 du traité de Lisbonne qui sera remise mercredi en fin de matinée au président du conseil européen Donald Tusk.

Les services de la Première ministre ont également rendu public des extraits du discours qu'elle compte prononcer devant les députés britanniques mercredi en fin de matinée lorsqu'elle leur annoncera l'activation officielle du Brexit. "Quand je vais m'asseoir à la table des négociations pendant ces prochains mois, je vais représenter toutes les personnes du Royaume-Uni - les jeunes et les vieux, les riches et les pauvres, (...) et oui les citoyens européens qui ont fait de ce pays leur maison", doit-elle dire mercredi devant le parlement.

"Faire du Brexit un succès". "Face aux opportunités qui se présenteront devant nous lors de ce périple mémorable, nos valeurs partagées, nos intérêts et nos ambitions peuvent et doivent nous rassembler", doit-elle également appeler de ses vœux, souhaitant un pays "sûr pour nos enfants et petits-enfants", "plus fort" et "plus juste". "Nous voulons tous vivre dans une Grande-Bretagne vraiment mondiale qui sort et construit des relations avec ses vieux amis et ses nouveaux alliés à travers le monde", doit-elle ajouté.

Pour tenter d'unir son pays divisé depuis le référendum du 23 juin, la première ministre veut se concentrer sur l'avenir: "Nous ne devons plus être défini par le vote que nous avons fait lors du référendum mais par la détermination de faire du résultat un succès". "Nous sommes une grande union de personnes et de nations avec une histoire dont on peut être fière et un avenir brillant", doit-elle encore marteler.