Marée noire : les forages suspendus

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Europe1.fr (avec agences) , modifié à
Aucun nouveau forage pétrolier en mer ne sera autorisé avant que l’enquête avance.

"Aucun nouveau forage n'a été autorisé et aucun ne le sera tant que nous n'aurons pas déterminé ce qui s'est passé (lors de l'explosion de la plateforme) et s'il s'agit d'un événement exceptionnel ou que l'on aurait pu empêcher", a déclaré le principal conseiller du président américain, David Axelrod.

Une déclaration qui survient alors que le président Barack Obama a annoncé en mars la fin d'un moratoire sur l'exploitation pétrolière en mer, dans l'espoir de rallier des soutiens à une loi de réduction des émissions de gaz à effet de serre. Seulement, selon les premières indications, la catastrophe pourrait être plus grave encore que celle de 1969 au large de Santa Barbara qui a entraîné l'adoption du moratoire que le chef d’Etat américain envisage d'alléger.

La plate-forme Deepwater Horizon a coulé le 22 avril, deux jours après une explosion suivie d'un incendie. La compagnie suisse Transocean, propriétaire de la plate-forme, achevait alors le forage d'un puits pour BP à 64 km au sud-est de l'embouchure du Mississippi. Les premières nappes de pétrole ont atteint dans la nuit de jeudi à vendredi les côtes américaines de la Louisiane, dix jours après l'explosion de l'installation.

Avec 800.000 litres de pétrole s'échappant chaque jour de la plateforme, la catastrophe pourrait dépasser en ampleur celle de l'Exxon Valdez, la pire de l'histoire américaine, en 1989.