Madagascar : l'adolescent français enlevé devant son école a été libéré

Le jeune homme, âgé de 16 ans, avait été kidnappé le 11 avril devant le lycée français d'Antananarivo par un commando de six personnes armées et encagoulées.
Le jeune homme, âgé de 16 ans, avait été kidnappé le 11 avril devant le lycée français d'Antananarivo par un commando de six personnes armées et encagoulées. © Capture d'écran Google Map
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avec AFP , modifié à
Le jeune homme, âgé de 16 ans, avait été kidnappé le 11 avril devant le lycée français d'Antananarivo par un commando de six personnes armées et encagoulées.

Un adolescent français d'origine indo-pakistanaise enlevé il y a une semaine devant un établissement scolaire de la capitale malgache Antananarivo a été libéré jeudi, a-t-on appris auprès de collectif des Français d'origine indienne de Madagascar (CFOIM). "Il a été libéré aujourd'hui après presque dix jours de détention", a déclaré Jean-Denis Boudot, porte-parole du CFOIM.

Un commando de six personnes encagoulées. Ce dernier n'a donné aucun détail sur les circonstances ou les conditions de la libération de l'adolescent, ni de son état de santé. Le jeune homme, âgé de 16 ans, avait été kidnappé le 11 avril devant le lycée français d'Antananarivo par un commando de six personnes armées et encagoulées qui avait pris la fuite en ouvrant le feu sur des policiers assurant la circulation devant l'établissement. Un policier avait été légèrement blessé lors de l'incident, selon la police malgache.

Une communauté régulièrement touchée par des enlèvements. Les enlèvements de membres de la communauté d'origine indo-pakistanaise (karanas en malgache) sont fréquents dans l'île de l'océan Indien. Cette communauté, très active dans l'économie et le commerce local, est particulièrement ciblée par des gangs criminels qui exigent d'importantes rançons en échange de la libération de leurs victimes. Le CFOIM dénonce "la violence croissante" qui vise ses membres.

"La situation est grave. Il ne se passe plus une journée sans que la communauté soit touchée", avait déploré le collectif la semaine dernière, en interpellant le gouvernement malgache pour "stopper l'escalade de la violence" qui le vise.