Luxembourg : alerte toxique sur un site d'ArcelorMittal

Des équipes de secours et de décontamination ont été dépêchées sur le site
Des équipes de secours et de décontamination ont été dépêchées sur le site © AFP
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Deux wagons de ferraille contenant des produits "non conformes" aux standards de l'entreprise ont été réceptionnés sur le site. Une vingtaine de personnes ont été placées en quarantaine. 

Une intervention d'équipes de secours, de déminage et de décontamination était en cours sur le site ArcelorMittal de Differdange, au Luxembourg, lundi en milieu de journée, après une alerte aux émanations toxiques. L'Etat luxembourgeois a réuni une cellule de crise, indiquant que l'alerte était peut-être due à des armes de la Première Guerre mondiale, ont indiqué les autorités du Grand Duché.

D'après plusieurs médias locaux, des employés se sont plaints de problèmes respiratoires et d'irritation de la peau dès 8h30, avant que le site ne soit totalement bouclé. Plusieurs personnes ont été contaminées sur le site sidérurgique, dont deux ont été hospitalisées pour des brûlures légères. Selon les premières constatations, des armes datant de la Première Guerre mondiale seraient à l'origine de la contamination, "mais cette hypothèse n'est pas encore arrêtée", a déclaré le ministre de l'Intérieur Dan Kersch au cours d'une conférence de presse.

Deux wagons de ferraille. Dans un communiqué publié lundi, ArcelorMital affirme lui que le site "fait l’objet de mesures de sécurité mises en place par les autorités luxembourgeoises, suite à la réception de deux wagons de ferraille contenant des produits non conformes à (ses) standards de réception". D'après le groupe, "aucun salarié ou cotraitant du site n'a été en contact direct avec le chargement concerné". La décision de placer en quarantaine "une vingtaine de personnes, afin de les faire examiner par les Services de Santé" a été prise "à titre préventif", d'après l'entreprise. 

"Pas d'éléments radioactifs". "La direction du site collabore étroitement avec les pompiers, la police et l’Armée, qui doit procéder à une analyse du chargement incriminé", poursuit le communiqué. Le groupe précise également que "le chargement concerné ne contient pas d'éléments radioactifs", contrairement à ce qui avait été rapporté dans la matinée. Les équipes de secours luxembourgeoises ont mis en place un numéro vert : 8002 8080.