Deux jours après la bousculade qui a fait 20 morts et plus de 340 blessés, l'organisation est pointée du doigt. Selon l'édition en ligne du magazine allemand Der Spiegel, les organisateurs n'avaient obtenu l'autorisation d'accueillir que 250.000 festivaliers sur le terrain alors que près d'un million et demi de personnes se trouvaient sur place.
Le nombre de participants avait été limité en raison de l'absence de plans d'intervention des pompiers et des mesures de sécurité insuffisantes, indique un document adressé aux organisateurs et qu'a pu consulter Spiegel Online.
D'après le Spiegel Online, tous les documents relatifs à la Love Parade, dont des ordres d'intervention, des rapports et des cartes, qui se trouvaient sur les ordinateurs et les boîtes mail des fonctionnaires chargés de l'événement ont été détruits par la police. Un policier dénonce une "opération d'étouffement" du scandale.
Un porte-parole de la police fédérale assurait au contraire dimanche soir qu'il n'y avait eu aucun ordre de détruire les données et que tous les documents pouvaient être consultés.
Le propriétaire de la marque Love Parade a annoncé qu'il n'y aurait pas de nouvelle édition de la fête, qui avait vu le jour en 1989 à Berlin.