Londres reste la première place financière malgré le Brexit

La City n'a perdu que deux points en un an dans ce classement.
La City n'a perdu que deux points en un an dans ce classement. © AFP
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avec Reuters , modifié à
Le classement CFCI publié lundi, maintient la capitale britannique au premier rang mondial, avec une note de 780 points, soit 24 points de plus que New York.

Londres reste la place financière la plus attractive du monde, juste devant New York, loin devant Francfort et très loin devant Paris, en dépit de la sortie annoncée du Royaume-Uni de l'Union européenne, montre une étude publiée lundi par le cabinet Z/Yen. Le classement GFCI (Global Financial Centres Index), qui intègre 92 places financières des cinq continents sur la base de multiples critères intégrant les infrastructures et la qualification de la main d'oeuvre, maintient la capitale britannique au premier rang mondial, avec une note de 780 points, soit 24 points de plus que New York, l'écart le plus important enregistré depuis la création du palmarès en 2007.

New York en net recul. La City n'a perdu que deux points en un an dans ce classement, alors que New York en cédait 24, ce que les auteurs de l'étude expliquent principalement les "craintes sur le commerce aux Etats-Unis", une référence aux menaces de Donald Trump de remettre en cause certains accords internationaux. Hong Kong complète le podium avec 744 points, soit 11 de moins que l'an dernier.

Pas d'effet marquant. Alors que les places financières de l'Union européenne espèrent attirer des banques et des sociétés de gestion basées à Londres que le Brexit inquiéterait, le classement GFCI ne montre pas d'effet marquant en terme d'attractivité : si Francfort progresse de 12 places, la capitale financière allemande ne figure qu'au 12e rang, Luxembourg est 14e et Paris 26e. La capitale française a néanmoins gagné une place en un an. "Les évaluations globales sur les centres financiers européens continuent de fluctuer avec les spéculations sur les centres susceptibles de bénéficier de la sortie de Londres de l'UE", explique l'étude.