L'humanitaire français détenu au Bangladesh bientôt libéré

Combat pour la libération Moussa, 1280x640
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avec AFP , modifié à
FIN DU CALVAIRE - Moussa Ibn Yacoub s'était rendu au Bangladesh pour venir en aide aux Rohingyas et avait été arrêté pour "activités suspectes". 

Le Français membre de l'ONG musulmane Baraka city, emprisonné au Bangladesh depuis près de trois semaines pour "activités suspectes", devrait être libéré lundi. 

"Moussa va être libéré sous caution". "Nous avons plaidé une dernière fois et le délibéré du juge est tombé, Moussa va être libéré sous caution", a indiqué Me Samim Bolaky, qui attend de prendre connaissance du jugement "pour connaître les conditions" de cette libération. Une fois ce jugement délivré, "le parquet a un délai court de quatre heures pour faire appel", a précisé l'avocat. "Moussa est libre !!!! AAAALLLAHOUAKBARRR !!!!", s'est exclamé l'ONG sur sa page Facebook, suivie par plus de 600.000 personnes.

Accusé d'utiliser une fausse identité. Moussa Ibn Yacoub s'était rendu au Bangladesh pour venir en aide aux Rohingyas, une minorité musulmane persécutée, lorsqu'il a été arrêté le 22 décembre à un check-point et incarcéré dans des conditions "catastrophiques", avait expliqué l'ONG. "Il aurait dû être libéré dès jeudi dernier, mais un rapport de police n'a pas été remis à temps avant l'audience", a regretté Me Bolaky. D'après l'organisation, il avait été arrêté pour "activités suspectes", un délit puni de "dix ans d'emprisonnement". La police l'accusait notamment d'"utilisation de fausse identité" : son nom d'usage musulman, Moussa Ibn Yacoub, adopté lors de sa conversion à l'islam, diffère de celui figurant sur ses papiers officiels, Puemo Tchantchuing.