Les trois ex-otages de retour en France

Les trois ex-otages français ont été accueillis lundi soir sur le sol français par le ministre des Affaires étrangères.
Les trois ex-otages français ont été accueillis lundi soir sur le sol français par le ministre des Affaires étrangères. © REUTERS
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avec AFP et Reuters , modifié à
L’avion transportant les trois humanitaires s’est posé lundi soir près de Paris.

Libérés après plus de cinq mois de captivité aux mains d'Al-Qaïda au Yémen, les trois humanitaires sont rentrés en France lundi soir. L'avion les transportant s'est posé sur l'aéroport militaire de Villacoublay, près de Paris. Les trois ex-otages ont été accueillis au pied de l'avion par le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

"Heureux d'être enfin libres"

Les humanitaires ont exprimé leur soulagement lundi à Mascate, la capitale du sultanat d'Oman. "Nous sommes très heureux d'être enfin libres et de pouvoir retourner dans nos familles", avaient-ils dit. "Nous remercions tous les trois le sultan Qabous d'Oman pour son implication et pour tous les efforts déployés afin de nous mener vers la liberté, et nous sommes très reconnaissants pour l'hospitalité qui a été offerte au cours de notre présence à Oman", avaient-ils ajouté.

"Nous sommes très heureux d'être enfin libres" :

Lors de l'annonce de leur libération, dans la nuit de dimanche à lundi, le président français Nicolas Sarkozy a "remercié chaleureusement le sultan d'Oman et les autorités omanaises pour leur aide déterminante, ainsi que toutes les personnes ayant contribué à cet heureux dénouement".

Une rançon a-t-elle été versée ?

Une source tribale yéménite a affirmé qu'une rançon a été payée en contrepartie de leur libération. Ce que dément la France. Avant l'arrivée des trois humanitaires français, Alain Juppé a déclaré sur France 3 que "la France a pour principe de ne pas payer de rançon et je ne ferai pas d'autre commentaire sur ce sujet, pour des raisons d'Etat bien sûr". "Chaque fois qu'il y a des prises d'otages, nous explorons tous les canaux de négociation", a-t-il ajouté, précisant qu'il n'y avait pas eu d'intervention militaire dans ce cas.   

Aucune précision sur les conditions de la libération des trois otages n'ont été données. 

Agés de 25 à 30 ans, les deux femmes et l'homme travaillaient pour l'ONG française Triangle Génération Humanitaire à la remise en état d'infrastructures dans l'immense province désertique du Hadramaout, dans l'est du Yémen. Ils avaient été enlevés le 28 mai à la sortie d'un restaurant de Seyoun, dans la province d'Hadramout, par des ravisseurs inconnus. Des sources tribales avaient ensuite affirmé fin juillet que les trois otages étaient aux mains d'éléments d'Al-Qaïda qui demandaient une rançon de 12 millions de dollars.