Les solutions de Hollande sur la crise des migrants

François Hollande en conférence de presse, 1280x640
© PHILIPPE WOJAZER / POOL / AFP
  • Copié
, modifié à
CE QU'IL FAUT RETENIR - François Hollande a annoncé l'accueil de 24.000 réfugiés en France lors des deux prochaines années, ainsi que l'organisation d'une conférence internationale et un débat au Parlement.

Le président était très attendu sur la crise des migrants. Lors de sa conférence de presse, lundi matin à l'Elysée, François Hollande n'a pas cherché à éviter le sujet, multipliant les annonces et les propositions. Europe 1 résume pour vous ses principales déclarations sur ce dossier :

  • 24.000 réfugiés accueillis en deux ans

La crise des réfugiés "peut être maîtrisée et elle le sera", a assuré François Hollande, en soulignant que "la France est disposée à prendre sa part. La Commission européenne va proposer de répartir 120.000 réfugiés sur les deux prochaines années. Sur cette période, le chef de l'Etat a promis d'en accueillir "24.000"

Les Français sont réservés sur l'accueil des réfugiés. Et pour cause, 55% des Français se déclarent opposés à un assouplissement des conditions d'octroi du statut de réfugiés, selon un sondage Odoxa publié par Le Parisien. Mais le chef de l'Etat a répété à plusieurs reprises la nécessité de "solidarité" dans cette crise. 

  • Une conférence internationale pour les réfugiés

Revenant à plusieurs reprises sur cette crise des migrants, le locataire de l'Elysée a proposé d'organiser à Paris une conférence internationale. "La question des réfugiés et des déplacés est d'abord une question qui touche les pays du Sud", a-t-il détaillé. Cette question touche l'Afrique, le Moyen-Orient mais aussi d'autres continents y compris l'Asie. Nous ferons la proposition d'une conférence internationale pour les réfugiés à Paris".

  • Un débat au Parlement 

François Hollande a estimé à 60.000 le nombre de demandeurs d'asile en France en 2015. Le chef de l'Etat sait que la question divise les Français. Il a donc annoncé un débat au Parlement sur le sujet "dans les jours qui viennent". 

 

Sa position sur le conflit syrien : 

François Hollande a annoncé lundi que la France envisageait des frappes aériennes contre le groupe Etat islamique en Syrie, sans toutefois envisager une intervention militaire au sol. Il a d'ailleurs annoncé que des "vols de reconnaissance" débuteraient mardi au dessus de la Syrie. Pas question en revanche d'envoyer des troupes françaises sur le terrain. Il juge cette solution "inconséquent et irréaliste".