Les Pussy Riot de nouveau arrêtées par la police quelques secondes après leur libération

Les Pussy Riot ont seulement profité de quelques secondes de liberté avant d'être arrêtées.
Les Pussy Riot ont seulement profité de quelques secondes de liberté avant d'être arrêtées. © Reza NOURMAMODE / AFP
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avec AFP
Après avoir passé quinze jours en prison, les Pussy Riot ont été libérées à Moscou, mais les autorités les ont de nouveau arrêtées sans qu'un motif n'ait été rendu public.

Elles venaient de passer quinze jours en prison après avoir fait irruption sur la pelouse du stade Loujniki de Moscou, lors de la finale de la Coupe du monde entre la France et la Croatie. Libérées lundi, les membres du groupe contestataire russe Pussy Riot ont de nouveau été arrêtées par les autorités à leur sortie de prison.

Aucune explication des autorités à la presse. Selon des témoins, Veronika Nikoulchina, Olga Kouratcheva et Olga Pakhtoussova ont célébré leur libération, avant d'être forcées de monter quelques secondes plus tard dans un fourgon de police. Aucune explication n'a été fournie à la presse par les autorités. Un quatrième militant, Piotr Versilov, qui sortait d'un autre centre de détention moscovite, a tweeté qu'il était détenu par la police anti-émeutes et conduit à proximité du stade Loujniki, à l'endroit où le groupe avait été conduit après l'incident lors de la finale France-Croatie. "Ils (la police) disent qu'ils vont nous placer en état d'arrestation pour la nuit", a-t-il dit dans un tweet.

Une infraction à la loi ? Olga Pakhtoussova de son côté a tweeté une vidéo prise à l'intérieur du fourgon, où elle affirme que la police les accusait d'infraction à la loi sur les rassemblements publics, sans plus de précisions. Le 23 juillet un tribunal avait rejeté les appels des quatre militants, détenus pour avoir fait irruption en uniforme sur la pelouse du stade pendant la finale de la Coupe du monde le 15 juillet dans la capitale russe.