Les pêcheurs japonais de retour à terre avec 177 baleines

L'expédition a duré trois mois et a permis de ramener 177 baleines. Image d'illustration.
L'expédition a duré trois mois et a permis de ramener 177 baleines. Image d'illustration. © ANDREW CABALLERO-REYNOLDS / AFP
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avec AFP
Alors que le Japon continue de tuer des baleines dans le cadre de la "recherche scientifique", l'archipel souhaite également reprendre la chasse commerciale. 

Les pêcheurs japonais sont revenus à quai avec dans leurs filets 177 baleines, après une expédition de trois mois dans le Pacifique qui succède à une campagne dans l'Antarctique menée pendant l'hiver, en dépit des critiques internationales.

Une mission de 98 jours. L'archipel, qui continue à tuer des cétacés dans le cadre d'un programme de "recherche scientifique", plaide depuis longtemps pour l'assouplissement du moratoire mis en place en 1986. Il compte d'ailleurs présenter une demande de reprise partielle de la chasse commerciale lors d'une réunion de la Commission baleinière internationale (CBI), prévue en septembre au Brésil.

Au cours de cette dernière mission de 98 jours, trois navires spécialisés ont capturé 43 baleines de Minke et 134 rorquals boréals, a annoncé mercredi l'Agence des pêches dans un communiqué. "Les données qui ont été rassemblées seront analysées et présentées au comité scientifique de la CBI, permettant ainsi d'améliorer les connaissances scientifiques pour la conservation et la gestion des ressources de cétacés", souligne-t-elle.

Peu de Japonais mangent encore de la baleine. Le Japon tente de prouver que la population de baleines est assez importante pour supporter une reprise de la chasse commerciale, que la Norvège et l'Islande sont aujourd'hui les seuls pays au monde à pratiquer ouvertement.

La pêche à la baleine est défendue par une partie des milieux politiques nippons comme étant une tradition à préserver. Mais s'il est exact que la chair de cétacés a constitué une salvatrice source de protéines dans les années de l'immédiat après-guerre, aujourd'hui, la plupart des Japonais disent ne pas en manger, ou très rarement.