Les observateurs de l'OSCE empêchés d'entrer en Crimée

Des pro-russes défilent dans les rues de Simferopol, en Crimée.
Des pro-russes défilent dans les rues de Simferopol, en Crimée. © REUTERS/Vasily Fedosenko
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avec AFP , modifié à
UKRAINE - La France et les Etats-Unis envisagent par ailleurs de prendre "de nouvelles mesures" contre la Russie.

De nouvelles sanctions envisagées. La France et les Etats-Unis envisagent de prendre, "faute de progrès" vers la sortie de crise en Ukraine, "de nouvelles mesures" visant la Russie, sans donner davantage de précision. L’annonce a été faite la présidence française samedi 8 mars, à l'issue d'un entretien téléphonique entre les présidents François Hollande et Barack Obama. "Faute de progrès en ce sens, de nouvelles mesures seraient prises, qui affecteraient sensiblement les relations entre la communauté internationale et la Russie, ce qui n'est dans l'intérêt de personne", a précisé la présidence française dans un communiqué. L’annonce est intervenue après que des observateurs internationaux aient à nouveau été empêchés d’entrer en Crimée. 

Les observateurs empêchés d'entrer en Crimée. Pour la troisième journée consécutive, les observateurs de l’Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe (OSCE) ont à nouveau fait demi-tour à leur entrée en Crimée, a annoncé samedi 8 mars l’organisation. Cette semaine, la mission, dépêchée à la demande du pouvoir ukrainien, s’était déjà vu refuser l’entrée dans cette région contrôlée par les forces russes.

Repoussés par des hommes armés. Jeudi et vendredi,  l'OSCE avait annoncé que sa mission avait été empêchée d'entrer dans la péninsule ukrainienne. Selon des sources diplomatiques, ils auraient également été repoussés par des hommes armés brandissant des drapeaux russes.

Référendum prévu le 16 mars. Moscou a vivement critiqué l'initiative de l'OSCE, estimant que l'organisation aurait dû "attendre" une "invitation officielle des autorités de Crimée". Cette mission d'observation, composée de 54 personnes, civils et militaires, vise à réduire les tensions en Crimée, où le Parlement local organisera le 16 mars un référendum de rattachement de la région à la Russie.

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