Le tweet de Trierweiler, c'est son "œuvre"

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LES HISTOIRES D'@ - Un trublion du web italien a revendiqué le "piratage" du compte Twitter. Euh....

On l'avait surnommé « le coucou de Twitter », parce qu'il s'était approprié l'identité virtuelle de plusieurs ministres européens, leur créant de faux comptes, à leur insu. En Italie, en Espagne, en France aussi avec François Fillon, il avait réussi son coup, semant la panique, créant la polémique, avant d'être finalement démasqué. Et si Tommaso Debenedetti était aussi derrière le fameux tweet de Valérie Trierweiler, celui qui soutenait l'adversaire de Ségolène Royal ? C'est ce que revendique aujourd'hui ce journaliste trublion. Mais l'affaire sent la contrefaçon à plein nez.

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Jeudi dernier, soit deux jours après le Tweet (avec un T majuscule), l'Italien Tommaso Debenedetti est passé aux aveux en envoyant un message à l'agence espagnole Europa Press : sur Twitter, « j'ai entré comme nom 'valtrier' et comme mot de passe 'parismatch', le nom du magazine dans lequel travaille Trierweiler. Sans problème, j'ai réussi à me connecter, et comme je joue toujours, j'ai écrit le message de soutien à Falorni, la candidate (sic) de La Rochelle opposée à Ségolène Royal ».

Et Tommaso Debenedetti de fanfaronner : « c'était un message tout simplement impossible, mais tout le monde a pensé que Valérie Trierweiler l'avait vraiment envoyé ». L'objectif du « coucou », avec ce vol de nid sur Twitter, était une nouvelle fois de « démontrer les lacunes des réseaux sociaux ».

Mais si la presse espagnole semble accorder un peu de crédit aux dires Tommaso Debenedetti, il convient de rappeler que ni Valérie Trierweiler, ni François Hollande, son président de compagnon, n'ont apporté officiellement un démenti à ce tweet. Surtout, Valérie Trierweiler a elle-même confirmé auprès de l'Agence France presse sa déclaration le même mardi qui marque le début de la tempête. « Est-ce la vérité ou s'agit-il d'un nouveau piège de l'usurpateur en titre ? », s'interroge sérieusement le pourtant sérieux quotidien El Mundo. La réponse est pourtant claire : cette fois-ci, ce n'était pas un « coup » de Tommaso Debenedetti.

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