Le suspect de l'attentat de Berlin identifié

La brigade antiterroriste tunisienne a interrogé mercredi la famille du suspect, après l'attentat à Berlin, lundi.
La brigade antiterroriste tunisienne a interrogé mercredi la famille du suspect, après l'attentat à Berlin, lundi. © Tobias SCHWARZ / AFP
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avec AFP , modifié à
Le suspect de l'attentat de Berlin a été identifié a indiqué mercredi le parquet fédéral allemand. Il s'agit d'Anis A. , un Tunisien de 24 ans.

Le parquet anti-terroriste allemand a identifié mercredi le suspect de l'attentat au camion-bélier de Berlin comme étant Anis A., un ressortissant tunisien de 24 ans, et publié un avis de recherche assorti d'une récompense. Anis A. mesure 1m78 et pèse environ 75 kilos. "Il pourrait être dangereux et armé", poursuit le parquet allemand dans un communiqué, précisant qu'une récompense de 100.000 euros est offerte.

Il faisait l'objet d'une enquête judiciaire. Selon les autorités allemandes, l'homme faisait l'objet d'une enquête judiciaire pour soupçon de préparation d'attentat avant l'attaque au camion-bélier de Berlin. Il s'agit d'un demandeur d'asile arrivé en juillet 2015 en Allemagne et dont la requête a été rejetée en juin. L'Allemagne n'est toutefois pas parvenue à le renvoyer dans son pays, la Tunisie contestant pendant plusieurs mois qu'il soit l'un de ses ressortissants. Selon les autorités allemandes, ce n'est que ce mercredi, par coïncidence, que Tunis a reconnu sa nationalité tunisienne et fourni un document de voyage permettant son expulsion. Il est présenté par Berlin comme proche de la mouvance salafiste-islamiste. Selon le quotidien Bild, il a essayé de recruter des complices pour commettre un attentat il y a plusieurs mois.

La famille du suspect présumé interrogée. La brigade antiterroriste tunisienne a par ailleurs interrogé mercredi la famille du suspect présumé de l'attentat au camion-bélier perpétré sur un marché de Noël à Berlin, a indiqué un responsable de la sécurité. Celle-ci réside à Oueslatia, dans le centre du pays, selon cette même source. Les ministères tunisiens de l'Intérieur et des Affaires étrangères n'ont pas souhaité faire de commentaires sur cette affaire.