Le régime hisse le drapeau syrien à la lisière du Golan occupé par Israël

Le drapeau a été hissé "à quelques dizaines de mètres des soldats de l'ennemi israélien" selon l'OSDH. Photo d'illustration.
Le drapeau a été hissé "à quelques dizaines de mètres des soldats de l'ennemi israélien" selon l'OSDH. Photo d'illustration. © STRINGER / AFP
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avec AFP
Le régime de Bachar al-Assad contrôlera l'ensemble de la province de Qouneitra et le secteur de la ligne de démarcation avec le Golan occupé.

Les forces du régime de Bachar al-Assad ont hissé jeudi le drapeau national de la Syrie sur un point de passage à la lisière du Golan occupé par Israël, quatre ans après avoir perdu le contrôle de ce secteur aux rebelles. Ces forces sont entrées dans le secteur séparant le territoire syrien de la partie du Golan occupée par Israël, et ont hissé le drapeau sur le passage de Qouneitra, a précisé l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). La police syrienne s'est ensuite déployée dans le secteur.

Le plateau du Golan occupé par Israël depuis 1967. "Les forces du régime ont pénétré dans la ville détruite de Qouneitra (chef-lieu de la province du même nom) et ont pris le contrôle du principal point de passage avec le Golan occupé", a précisé l'Observatoire. Selon le quotidien pro-régime Al-Watan, "l'armée a hissé le drapeau au barrage de Qouneitra à quelques dizaines de mètres des soldats de l'ennemi israélien". Le Golan est situé dans la province de Qouneitra dans le sud de la Syrie. Une grande partie de ce plateau stratégique a été occupée en 1967 par Israël puis annexée. Une ligne de démarcation sépare les deux parties du Golan.

Une province aux mains du régime. L'agence officielle Sana a confirmé l'entrée de l'armée dans la "ville de Qouneitra après y avoir éradiqué la présence (de groupes) terroristes". La province de Qouneitra est tombée quasi-totalement aux mains du régime syrien à l'issue d'une brève offensive militaire suivie de la conclusion d'accords pour la reddition des rebelles ou leur évacuation de la région. Seules cinq localités dans la banlieue nord-est de la ville de Qouneitra lui échappent encore et selon le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, les rebelles s'y trouvant devraient "prochainement" accepter les accords proposés par le régime pour rendre les armes ou évacuer la région.