Le porte-parole de Trump promet qu'il ne mentira jamais.

Sean Spicer, le nouveau porte-parole de la Maison Blanche, a fait le voeu pieu de ne jamais mentir à la presse.
Sean Spicer, le nouveau porte-parole de la Maison Blanche, a fait le voeu pieu de ne jamais mentir à la presse. © AFP
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avec Reuters. , modifié à
Malgré la définition du concept de "faits alternatifs" par le camp Trump, son porte-parole a annoncé son intention de ne "jamais mentir" à la presse.

Le porte-parole de la Maison-Blanche Sean Spicer a promis lundi aux journalistes qu'il ne mentirait jamais. Un voeu pieux qui intervient après qu'il a accusé les médias d'utiliser des images pour sous-estimer le nombre des partisans de Donald Trump venus assister vendredi à l'investiture du 45ème président des Etats-Unis.

Les désormais célèbres "faits alternatifs". Il y a deux jours, au cours d'un point presse désormais connu comme étant celui des "faits alternatifs", Sean Spicer avait martelé : "C'était le plus grand public à jamais assister à une investiture, un point c'est tout", relançant les tensions entre la presse et le nouveau président. Les photographies aériennes prises vendredi lors de la
cérémonie d'investiture de Donald Trump montrent que la foule n'était pas aussi nombreuse que lors de la première investiture de Barack Obama en 2009.

Les déclarations de Sean Spicer ont encore fait davantage de remous après que Kellyanne Conway, la conseillère du président, a dit dimanche que la Maison-Blanche avait voulu mettre en avant des "faits alternatifs" pour aller à l'encontre de ce qu'elle a qualifié de médias partiaux.

"Notre intention est de ne jamais vous mentir". Lors de son premier point presse formel à la Maison-Blanche lundi, un journaliste a demandé à Sean Spicer s'il entendait toujours dire la vérité. "Notre intention est de ne jamais vous mentir", a-t-il répondu, défendant au passage son droit à donner le point de vue de l'administration. "Je veux avoir une relation saine avec la presse", a-t-il poursuivi, répondant à des questions émanant de 43 journalistes alors qu'il n'en avait accepté aucune samedi.