Le père Vandenbeusch se dit "en pleine forme"

"Je suis en pleine forme, extrêmement reconnaissant à tous ceux qui ont travaillé pour cette libération, particulièrement le président Paul Biya", a déclaré le père Vandenbeusch à la radio d'Etat lors de son arrivée à Yaoundé en avion, mardi.
"Je suis en pleine forme, extrêmement reconnaissant à tous ceux qui ont travaillé pour cette libération, particulièrement le président Paul Biya", a déclaré le père Vandenbeusch à la radio d'Etat lors de son arrivée à Yaoundé en avion, mardi. © MAXPPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le prêtre français avait été enlevé mi-novembre au Cameroun. Il décrit "sept semaines sans rien faire du tout, à tourner en rond".

Le prêtre français Georges Vandenbeusch, enlevé mi-novembre au Cameroun par le groupe armé islamiste nigérian Boko Haram et dont le président Hollande a annoncé mardi matin la libération, s'est dit en "pleine forme" et "extrêmement reconnaissant" envers le président camerounais Paul Biya, a annoncé la radio d'Etat. "Je mesure bien la chance que j'ai. Il y a des otages qui sont restés terriblement longtemps. Quand on est otage près de sept semaines, c'est très long mais quand on voit la vie d'autres, je me dis que beaucoup ont travaillé pour que ça (la libération) se fasse", a déclaré le père Vandenbeusch lors de son arrivée à Yaoundé en avion, mardi.

Revenant sur les conditions de sa détention, il a décrit "sept semaines sans rien faire du tout, à tourner en rond, sous ma bâche sous un arbre, sans rien lire, parler à personne, pas de radio : c'est l'ennui terrible, de la tristesse et de la colère parce que je suis très attaché à la paroisse dans laquelle j'étais curé (Nguetchewe, à environ 700 km au nord-est de Yaoundé)". "J'étais assez sûr que beaucoup pensaient à moi, travaillaient, priaient pour que ça se passe bien. J'attends un petit peu quelques jours, prendre le temps de la réflexion" avant d'envisager la suite, a-t-il conclu.

Le père Vandenbeusch, âgé de 42 ans, avait été enlevé dans la nuit du 13 au 14 novembre par une quinzaine d'hommes armés dans l'extrême nord du Cameroun, dans le même secteur que sept Français - dont quatre enfants - kidnappés le 19 février 2013, également par l'organisation Boko Haram.