Le gouverneur de Guam favorable à un "coup de poing dans le nez" de Pyongyang

Eddie Calvo, Guam crédit : ED JONES / AFP - 1280
Le gouverneur de Guam Eddie Calvo soutient la politique de Donald Trump envers la Corée du Nord © ED JONES / AFP
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avec AFP , modifié à
Le gouverneur républicain de l'île de Guam, Eddie Calvo, a défendu le ton martial de Donald Trump envers Kim Jong-Un qu'il a qualifié de "petite brute".

"Parfois, seuls les coups de poing dans le nez arrêtent les petites brutes". Le gouverneur du territoire américain de Guam est monté au créneau lundi pour défendre la rhétorique incendiaire du président Donald Trump face à la Corée du Nord.

"Kim Jong-Un est une petite brute". Ceux qui critiquent le président américain l'accusent d'envenimer la crise avec Pyongyang, mais Eddie Calvo est reconnaissant au chef de la Maison-Blanche d'avoir adopté une position de fermeté face à la Corée du Nord, qui menace de tirer des missiles près de cette île du Pacifique-ouest. "Tous ceux qui ont grandi dans une cour d'école primaire comprennent ce que c'est qu'une petite brute", a déclaré le gouverneur. Le dirigeant nord-coréen "Kim Jong-Un est une petite brute qui possède des armes très fortes (...), une petite brute qu'on doit confronter avec beaucoup de fermeté".

Un soutien de Donald Trump. Eddie Calvo, un républicain comme Donald Trump, juge que les critiques faites au président sur sa gestion de la crise sont injustes. La Corée du Nord a menacé Guam, avant-poste stratégique de l'armée américaine sur la route de l'Asie, au moins trois fois depuis 2013, dit-il. Guam compte deux imposantes bases militaires et plus de 6.000 soldats américains y sont déployés.

Barack Obama aurait déjà employé ce ton martial. Eddie Calvo fait remarquer que d'autres présidents ont parfois usé du registre martial face à Pyongyang, déclarant que Barack Obama avait dit l'année dernière : "nous pourrions, de toute évidence, détruire la Corée du Nord avec nos arsenaux". "Un président l'a dit d'une certaine façon, de manière cool, calme, avec un point. (...) L'autre a parlé du feu et de la colère avec un point d'exclamation, mais c'est toujours le même message", estime-t-il.

Le gouverneur rejette l'idée de similitudes entre les dirigeants nord-coréen et américain. "Il n'y en a qu'un qui a vaporisé son oncle transformé en nuage rouge, ou un général qui s'était endormi lors d'une réunion au canon anti-aérien, et celui-là c'est Kim Jong-Un". "Il n'y en a qu'un qui a tué son frère à l'aide de l'un des agents les plus neurotoxiques jamais crées, et celui-là c'est Kim Jong-Un".