Le gouvernement syrien responsable d'une attaque au gaz sarin en avril

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avec AFP , modifié à
Cette attaque effectuée en avril dernier dans la localité de Khan Cheikhoun avait fait 87 morts. 

Des enquêteurs de l'ONU ont indiqué mercredi pour la première fois que le gouvernement syrien était responsable de l'attaque au gaz sarin sur la localité de Khan Cheikhoun le 4 avril en Syrie, qui avait fait 87 morts.

Surtout des femmes et des enfants tués. Selon le 14ème rapport de la Commission d'enquête de l'ONU sur la situation des droits de l'homme en Syrie publié mercredi, "le 4 avril, dans le cadre d'une campagne aérienne (...) les forces aériennes syriennes ont utilisé du gaz sarin, tuant plus de 80 personnes, la plupart étant des femmes et des enfants".

"Crimes de guerre". La Commission rejette l'idée que les frappes aériennes aient frappé un dépôt produisant des munitions chimiques. "Au contraire, toutes les preuves disponibles permettent de conclure qu'il existe des motifs raisonnables de croire que les forces aériennes ont lancé une bombe dispersant du gaz sarin", écrivent les enquêteurs, soulignant que l'utilisation d'armes chimiques est interdite par le droit international humanitaire. "L'utilisation du gaz sarin à Khan Cheikhoun le 4 avril par les forces aériennes syriennes constitue des crimes de guerre", concluent-il.