Le FBI ne pouvait pas éviter l'attentat de Boston

  • Copié
avec AFP

Le FBI n'aurait rien pu faire de plus pour éviter l'attentat contre le marathon de Boston, qui a fait 3 morts et 264 blessés le 15 avril, a indiqué un responsable de la police fédérale. "Nous sommes parvenus au consensus à ce stade qu'il n'y a rien de plus que nous aurions pu faire en vertu des directives et des lois existantes qui gouvernent notre activité", a indiqué ce responsable du FBI, sous couvert de l'anonymat.

"La question était de savoir si nous avons fait tout ce que nous pouvions pour aller au bout d'une information que les Russes nous avait soumise en 2011", a-t-il dit à l'AFP, confirmant une information du New York Times. La police fédérale avait alors ouvert "une évaluation" sur le suspect, contrôlé les registres et autres bases de données, "interrogé Tamerlan et sa famille" mais n'avait pas autorité pour "conduire des fouilles et une surveillance plus intrusive", a-t-il ajouté.

Une polémique avait éclaté après la double explosion quand les Américains avaient appris que le renseignement russe avait demandé la surveillance de l'aîné des frères Tsarnaev, auteurs de l'attentat, estimant que ce Tchétchène résidant légalement aux Etats-Unis pouvait représenter une menace. Des parlementaires et personnalités, comme l'ex-maire de New York Rudy Giulani, ont critiqué le FBI, qui avait ouvert puis refermé une enquête sur Tamerlan Tsarnaev, tué lors d'une course-poursuite après l'attentat, en dépit de sa radicalisation et d'un voyage suspect en Russie.