La hausse proposée de 5% du futur budget de l'Union européenne passe difficilement auprès des capitales européennes, confrontées à des mesures de rigueur. Le Royaume-Uni, l'Allemagne et les Pays-Bas ont tour à tour exprimé leur opposition à une telle hausse.
"La proposition de la Commission est trop élevée", a ainsi déclaré le ministre néerlandais des Finances, Jan Cees de Jager, avant d'ajouter : "les pays membres font beaucoup d'économies, l'Europe doit le faire aussi".
L'Italie a également exprimé son mécontentement, mais dans l'optique d'obtenir plus de retombées financières. Le gouvernement italien s'est fixé comme "priorité" d'obtenir une réduction de sa contribution au budget de l'Union Européenne et n'acceptera pas que certains pays membres soient privilégiés, a insisté jeudi le ministre italien des Affaires Etrangères.