Allemagne : le gouvernement stable que "le monde attend", selon Merkel

Angela Merkel s'est réjouie mercredi de son accord de coalition avec les sociaux-démocrates.
Angela Merkel s'est réjouie mercredi de son accord de coalition avec les sociaux-démocrates. © TOBIAS SCHWARZ / AFP
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avec AFP , modifié à
"Je suis convaincu que ce contrat de coalition (…) est le fondement du gouvernement stable dont notre pays a besoin", a estimé mercredi Angela Merkel.

La chancelière conservatrice Angela Merkel s'est réjouie mercredi de son accord de coalition avec les sociaux-démocrates, estimant que le monde et l'Allemagne attendaient un tel gouvernement "stable" pour sortir la première puissance européenne de de l'impasse politique. "Je suis convaincu que ce contrat de coalition (…) est le fondement du gouvernement stable dont notre pays a besoin et que beaucoup dans le monde attendent de nous", a-t-elle dit lors d'une conférence de presse.

Quatre mois d'impasse politique. Cet accord de gouvernement a été conclu mercredi entre son parti conservateur et les sociaux-démocrates après plus de quatre mois d'impasse politique. Il prévoit notamment que les sociaux-démocrates soient aux commandes des ministères-clés des Finances et des Affaires étrangères, ainsi que celui des Affaires sociales.

Le ministère des Finances passe à gauche. "Je suis convaincu que ce contrat de coalition (...) est le fondement du gouvernement stable dont notre pays a besoin et que beaucoup dans le monde attendent de nous", a insisté la dirigeante conservatrice( CDU/CSU) à l''issue d'un dernier round de 24 heures de tractations sans interruption à Berlin. Face aux réticences du SPD à s'allier à nouveau avec elle, les démocrates-chrétiens ont dû faire de nombreuses concessions. Les sociaux-démocrates obtiennent plusieurs ministères-clés, dont celui des Finances.

Martin Schulz aux Affaires étrangères. L'ancien président du parlement européen et dirigeant social-démocrate, Martin Schulz, devrait quant à lui être appelé aux Affaires étrangères. Une volte-face pour celui qui fin 2017 proclamait encore qu'il ne participerait jamais à un gouvernement d'Angela Merkel. Du coup, selon plusieurs médias, il devrait quitter la présidence du SPD un an seulement après y avoir été élu.