L'activité humaine, probable cause des feux de Fort McMurray

L'incendie a débuté le 1er mai dernier dans la province de l'Alberta.
L'incendie a débuté le 1er mai dernier dans la province de l'Alberta. © Cole Burston / AFP
  • Copié
avec Reuters , modifié à
Selon la Gendarmerie royale canadienne, la foudre ne fait pas partie des causes probables de ce gigantesque incendie qui a frappé l'Alberta en mai dernier.

Le gigantesque incendie de Fort McMurray, qui a contraint à l'évacuation de 90.000 personnes le mois dernier dans l'Alberta et réduit fortement la production pétrolière, a très vraisemblablement été causé par l'activité humaine, a annoncé mardi la Gendarmerie royale canadienne.

L'hypothèse de la foudre écartée. La foudre ne fait pas partie des causes probables, indique aussi la GRC dans son communiqué. Selon les services spécialisés de l'Alberta, il y a un nombre très élevé de type de feux déclenchés par l'activité humaine et notamment les feux de camp, la chute de lignes à haute tension ou encore l'incendie volontaire.

10% de la ville détruite. Les premiers feux dans l'Alberta ont été repérés par une équipe des eaux et forêts à 15 kilomètres au sud-ouest de Fort McMurray le 1er mai dernier. En 72 heures, les flammes avaient dépassé les limites de la ville pour se propager aux alentours, contraignant la totalité de la population à partir à la hâte.

Au final, 10% des bâtiments de Fort McMurray ont été détruits. Aujourd'hui plusieurs milliers d'habitants ne sont toujours pas rentrés chez eux et attendent la reconstruction de leur maison ou de leur entreprise.