Les forces de l'Otan utiliseront de nouveau le type de roquette qui a provoqué dimanche la mort de 12 civils lors de l'offensive sur Marjah, en Afghanistan, après avoir conclu que l'engin avait bien atteint la cible visée, a annoncé mardi un responsable de l'Alliance. La Force internationale d'assistance à la sécurité (Isaf) avait pris la décision de suspendre à titre provisoire l'utilisation de ce type d'arme, après avoir dans un premier temps expliqué que deux roquettes avaient atterri à 300 mètres de leur objectif initial. Après enquête, le ministère de la Défense britannique a annoncé que les soldats qui avaient procédé au tir de la roquette incriminée visaient un bâtiment occupé par des activistes et qu'ils ne savaient pas que des civils se trouvaient à l'intérieur. Le général britannique Nick Carter, commandant en chef des forces alliées dans le sud de l'Afghanistan, a confirmé que toutes les procédures avaient été respectées. "Nous savons désormais que la roquette a touché la cible visée initialement. Il ne s'agissait pas d'une roquette 'folle'. L'engin ne présentait aucun défaut technique", a expliqué le responsable militaire par le biais d'une vidéo-conférence.