La junte militaire au pouvoir en Birmanie pourrait procéder à la libération anticipée de 3.000 détenus pour leur permettre de voter aux élections législatives du 7 novembre, a annoncé lundi le directeur de l'administration pénitentiaire, sous couvert d'anonymat. "D'après ce que je sais, il existe un plan visant à réduire de 30 jours la durée des peines de prison avec pour objectif de permettre aux bénéficiaires de voter", a-t-il ajouté. Selon les défenseurs des droits de l'homme, 2.200 militants politiques sont aujourd'hui détenus dans les prisons birmanes. La junte militaire affirme pour sa part qu'il n'existe pas de prisonniers politiques dans les 43 centres de détention et la centaine de camps de travail que compte le pays.