L'Otan bombarde Syrte

Les combats se poursuivent à Tripoli.
Les combats se poursuivent à Tripoli. © REUTERS
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La rédaction d'Europe1.fr et Fabien Thelma, envoyé spécial d'Europe 1 en Libye, avec agences , modifié à
Heure par heure, revivez la journée de jeudi en Libye.

Les combats se sont poursuivi jeudi à Tripoli et les rebelles ont également tenté de progresser sur le front Est, en direction de Syrte, la ville natale de Kadhafi. Le "guide suprême", lui, était toujours introuvable au lendemain d'une capture manquée par un commando spécial. Dans un message sonore diffusé sur une chaîne de télévision, il a appelé les Libyens à la lutte armée pour "vaincre les ennemis" et "libérer Tripoli".

Le Conseil de sécurité a accepté de débloquer 1,5 milliards de dollars d'avoirs gelés qui serviront à financer une aide urgence à la reconstruction de la Libye.

22h04 : Les rebelles contrôlent Zouara, dans l'ouest du pays, près de la frontière avec la Tunisie, mais la ville reste encerclée par les forces loyalistes.

22h00 : Une trentaine d'hommes tués dans le centre de Tripoli. Il s'agirait de combattants pro-Kadhafi. Les corps ont été retrouvés dans un camp militaire du centre de Tripoli. Deux avaient les mains liées, ce qui laisse supposer une exécution sommaire.

, la ville natale du "guide suprême" selon la télévision libyenne pro-Kadhafi Al-Orouba.

21h16 : Les stocks d'uranium et d'agents chimiques en sécurité, selon les Etats-Unis.

21h14 : Les rebelles prennent une localité stratégique dans l'extrême sud-saharien. Il s'agit d'Al-Wyg, près des frontières du Niger et du Tchad, où se trouve une piste d'atterrissage.

21h08 : La Bosnie reconnaît à son tour le CNT. L'ambassadeur de Libye à Sarajevo s'est en outre rallié mercredi à la rébellion.

21h06 : Les États-Unis sont favorables à une demande d'aide policière des rebelles. Les insurgés ont cependant exclu l'idée d'une force de maintien de la paix.

20h45 : Kadhafi est dans le sud de Tripoli ou parti vers le désert. C'est ce qu'affirme son ancien numéro deux, Abdessalem Jalloud, qui a fui la Libye et se trouve en Italie depuis samedi. "Il n'a plus que quatre personnes autour de lui", a-t-il estimé. S'il est dans le sud de Tripoli, il pourrait y rester "jusqu'à ce que les routes soient rouvertes et à ce moment-là, il sortira peut-être déguisé en femme ou autre chose pour quitter" la capitale, selon Abdessalem Jalloud.

20:09 : Les insurgés donnent l'assaut au quartier d'Abou Salim. Il s'agit de l'un des derniers fiefs de Kadhafi dans la capitale.

20h08 : D'énormes stocks de vivres et de médicaments découverts à Tripoli. Il y a dans ces stocks de quoi nourrir quatre millions d'habitants pendant une année entière, et assez de médicaments pour tout le pays pendant un an.

, notamment autour de l'hôtel Corinthia, où sont réfugiés de nombreux journalistes. D'après le chef de la mission de Médecins sans frontières, certains hôpitaux sont "remplis de personnes blessées par balles" et les réserves de médicaments ont atteint des niveaux critiques par endroits.

Leur but : préparer la transition politique après l'ère Kadhafi.

18h58 : Pour la reconstruction, priorité aux pays ayant soutenu les rebelles. Le chef du CNT a promis de favoriser les pays qui ont aidé les insurgés, "en fonction du soutien apporté".

18h57 : La Côte d'Ivoire reconnaît le CNT comme "seul représentant légitime du peuple libyen".

18:53 : Pour la Russie, l'ONU doit jouer le rôle "principal" dans l'après-Kadhafi. Le pays, allié traditionnel de la Libye, s'est dit mercredi prêt à établir des relations avec les rebelles, s'ils parviennent à unir le pays.

18h38 : Le groupe de contact veut débloquer des fonds rapidement. Réunis à Istanbul, les puissances internationales veulent débloquer les avoirs gelés depuis plusieurs mois pour aider les rebelles. Elles ont également exhorté Kadhafi à se rendre pour éviter de nouvelles effusions de sang.

18h14 : Des preuves d'exécutions de masse ? Le correspondant d'Al Jazira affirme avoir vu dans un hôpital de Tripoli les corps de quinze hommes qui auraient été tué il y a quelques jours. "On nous a dit que ces hommes étaient des militants politiques arrêtés ces derniers jours et détenus près du QG de Kadhafi", raconte le journaliste, précisant qu'ils auraient été tué lorsque les rebelles ont commencé à entrer dans le QG.

18h04 : Des erreurs dans l'enquête sur l'assassinat du général Younès. Le CNT a reconnu des "erreurs" dans l'enquête menée sur le meurtre du chef d'état-major de la rébellion, tué dans des circonstances mystérieuses le 28 juillet dernier. Abdel Fatah Younès avait rallié le CNT après avoir été l'un des piliers du régime de Kadhafi.

, dans un message sonore diffusé par Arrai, une chaîne satellitaire basée en Syrie. Le dirigeant libyen y appelle à "résister contre ces rats d'ennemis" et enjoint les habitants de Tripoli à sortir de chez eux pour "libérer" la ville.

17h30 : Des "récompenses" aux pays qui ont soutenu le CNT. "Nous promettons de favoriser les pays qui nous ont aidés, notamment au travers du développement de la Libye. Nous les traiterons en fonction du soutien qu'ils nous ont apporté", déclare Moustapha Abdeljalil, chef du CNT, lors d'une conférence de presse à Benghazi.

, d'après le chef des insurgés.

17h20 : 2,5 milliards de dollars d'avoirs débloqués. Ils le seront d'ici à la fin août, selon la rébellion.

Selon le compte Twitter d'Al-Djazira, qui cite le porte-parole de Mouammar Kadhafi, ce dernier se trouverait actuellement en Libye.

L'envoyé spécial de Paris Match en Libye, Alfred de Montesquiou, était présent lorsque le photographe Alvaro Canovas a été blessé à la cuisse par une balle de kalachnikov lors des combats à Tripoli.

Il raconte à Paris Match les circonstances de l'événement :

16h40 : Le FMI attend de voir, avant de reconnaître le CNT. "Le Fonds pourrait et devrait s'acheminer vers la reconnaissance des nouvelles autorités quand il y aura une reconnaissance internationale claire et large d'un nouveau gouvernement en Libye", précise un porte-parole du Fonds, David Hawley, lors d'une conférence de presse à Washington.

16h20 : Les combats "pas encore terminés". Le régime du colonel libyen Mouammar Kadhafi est "fini" mais "les combats ne sont pas encore terminés", estime le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague, ajoutant que les bombardements de l'Otan se poursuivraient tant que des civils sont menacés.

16h10 : Sarajevo reconnaît le CNT. La Bosnie a reconnu le CNT, au lendemain du ralliement à la rébellion de l'ambassadeur de Libye à Sarajevo, indique la présidence bosnienne.

15h55 : Le CNT demande une aide d'urgence. Mahmoud Djibril, Premier ministre du CNT, souligne l'urgence pour l'Occident de venir en aide aux nouvelles autorités et à la population libyennes, faute de quoi le pays risquerait la déstabilisation. "Le gouvernement ne pourra pas répondre à ses priorités s'il n'a pas tout de suite l'argent nécessaire", insiste-t-il.

15h35 : Un siège à la Ligue arabe pour le CNT. Les pays membres de la Ligue arabe ont convenu que le CNT représenterait désormais ce pays au sein de l'instance, indique le secrétaire général de l'organisation panarabe, Nabil al-Arabi.

L'hôtel Corinthe à Tripoli

© REUTERS

15h30 : Un hôtel de Tripoli essuie des tirs. D'intenses échanges de tirs ont eu lieu en début d'après-midi pendant environ trois quarts d'heure devant l'hôtel Corinthia Bab Africa, dans le centre de Tripoli où de nombreux journalistes sont installés, selon une journaliste de l'AFP sur place.

Des combattants rebelles qui assiègent un bloc d'immeubles près de la caserne Bab al Aziziah, l'ancien QG de Mouammar Kadhafi à Tripoli, pensent y avoir pris au piège le "guide" libyen et certains de ses fils. Les tirs se poursuivent entre insurgés et loyalistes autour de ces immeubles.

15h15 : Un pêcheur tunisien tué par une balle perdue. Un pêcheur tunisien a été tué dans la nuit de mardi à mercredi lors d'échanges de tirs au large du port tunisien de Ktef (sud) entre les insurgés et la marine libyenne loyaliste au colonel Kadhafi, a indiqué l'agence TAP jeudi. Les insurgés qui étaient à bord d'un zodiac transportaient des blessés vers les côtes tunisiennes, quand la marine pro Kadhafi les a surpris, selon la TAP. L'agence n'a pas précisé si les affrontements ont eu lieu dans les eaux territoriales tunisiennes. Le pêcheur tunisien, âgé de 42 ans, a reçu une balle perdue. Trois autres marins qui se trouvaient à bord du bateau de pêche sont sains et saufs.

Des combats ont éclaté jeudi en milieu de journée autour de l'hôtel Corinthia, dans le centre de Tripoli, où des combattants rebelles ont pris position sur le toit pour répondre à des tireurs pro-Kadhafi postés dans des immeubles voisins, rapporte un journaliste de Reuters.

"L'Otan ne vise aucun individu spécifiquement", a déclaré Oana Lungescu au cours d'un entretien téléphonique avec l'AFP. "Il n'y a pas de coordination militaire avec les rebelles", a-t-elle ajouté.

14h44 : La Turquie exhorte l'ONU à agir pour débloquer les fonds libyens. L'Onu doit agir d'urgence pour débloquer les actifs libyens, a déclaré jeudi le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, qui s'est dit en faveur de la poursuite de la campagne militaire de l'Otan jusqu'à ce que la sécurité soit entièrement restaurée dans le pays.

14h42 : Les corps de soldats de Kadhafi découverts. Une trentaine de combattants pro-Kadhafi, aux moins deux d'entre eux les mains liées, ont été tués dans un camp militaire du centre de Tripoli, a rapporté jeudi un journaliste de Reuters sur place. Ce dernier a déclaré avoir vu les corps criblés de balles dans un secteur de la capitale qui a été âprement disputé entre forces loyalistes et insurgés.

14h37 : VIDEO - Des rebelles filmés dans un bunker de Kadhafi. Filmés par Al Jazeera, les rebelles y ont trouvé des masques à gaz, des réserves de nourriture... et ce qui semble être un début de réseau  sous-terrain.

Filmés par Al Jazeera, les rebelles ont exploré un bunker de Kadhafi :

13h58 : Les rebelles libyens tentent d'encercler Syrte. Les rebelles libyens vont tenter d'encercler Syrte, dernier bastion de Mouammar Kadhafi sur la côte méditerranéenne, a dit jeudi un porte-parole des insurgés. Les combattants rebelles approchent de la ville par l'est et l'ouest et espèrent obtenir la reddition des soldats qui la défendent encore.

Des fonds à hauteur de 350 millions d'euros seront versés par l'Italie au Conseil national de transition (CNT), organe politique des rebelles libyens, dès "la semaine prochaine", a indiqué à le ministre des Affaires étrangères Franco Frattini. "La somme sera anticipée par l'Italie la semaine prochaine, à valoir sur le dégel des avoirs libyens dans les banques italiennes", a déclaré le ministre, en soulignant que l'Italie peut prendre en garantie les avoirs libyens pour avancer de l'argent aux rebelles, en vertu de la législation sur les missions à l'étranger.

Mahmoud Jibril, numéro deux de la rébellion libyenne, a demandé jeudi "une aide urgente" pour son pays aux prises à de grandes difficultés économiques, à l'issue d'une rencontre avec le chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, à Milan. "Nous nourrissons de grandes attentes" envers la communauté internationale car "nous avons besoin d'une aide urgente", a-t-il dit, parlant en premier lieu des "personnes qui n'ont pas reçu de salaires depuis des mois" en Libye.

13h20 : Un bateau de l'OIM autorisé à accoster à Tripoli. Un bateau envoyé par l'Organisation internationale des migrations (OIM) pour évacuer des étrangers souhaitant quitter Tripoli a reçu jeudi la permission d'accoster après deux jours d'attente, a annoncé l'OIM. Les rebelles libyens avaient demandé mardi au bateau de secours de ne pas accoster en raison des conditions précaires de sécurité. Selon l'OIM, plus de 5.000 personnes, essentiellement des Philippins, Bangladais et Egyptiens, ont demandé à être secourus.

13h16 : Juppé pense que les avoirs libyens seront bloqués "assez vite". Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a estimé jeudi que le déblocage aux Nations unies des avoirs libyens pourrait intervenir "assez vite", en dépit de "quelques réticences, en particulier de l'Afrique du Sud", soulignant les besoins financiers des rebelles. "Aujourd'hui, je ne sais pas. Mais ça peut se débloquer assez vite", a déclaré Alain Juppé.

13h02 : 17 corps retrouvés dans le QG de Kadhafi. Un hôpital de Tripoli a reçu les corps de 17 civils qui auraient été exécutés par des soldats kadhafistes dans le complexe de Bab al Aziziah,  l'ancien quartier général de Mouammar Kadhafi, a déclaré jeudi un médecin britannique. "Hier, un camion est arrivé à l'hôpital avec 17 corps", a dit à Reuters Kirsty Campbell, de l'International Medical Corps (IMC). "Ces gens avaient été arrêtés il y a dix jours. Ils ont été trouvés à Bab al Aziziah quand les insurgés sont entrés à l'intérieur. Ils ont été tués lors d'une exécution", a-t-elle dit.

12h19 : La Ligue arabe reconnaît le CNT. La Ligue arabe a reconnu jeudi le Conseil national de transition (CNT) comme le représentant légitime du peuple libyen, lui accordant un siège permanent au conseil de la ligue. "Nous sommes convenus que le moment est venu pour la Libye de reprendre son siège et sa place légitime au sein de la Ligue arabe. Le CNT sera le représentant légitime de l'Etat libyen", a déclaré le secrétaire général de la ligue Nabil Elaraby à des journalistes au Caire.

Les quatre journalistes italiens qui avaient été enlevés mercredi en Libye ont été libérés, a indiqué jeudi le ministère des Affaires étrangères confirmant une information donnée sur son site internet par le journal Corriere della Sera. Les quatre journalistes, dont deux du Corriere, voyageaient en voiture de Zawiyah, à 40 km de la capitale libyenne, vers Tripoli quand un groupe de combattants loyaux à Mouammar Kadhafi avait arrêté leur véhicule et tué leur chauffeur. Ils avaient été transférés dans une maison à Tripoli.

11h25 : Des Français et des Britanniques sur le front Est. Des Français et Britanniques opérant en civil sont déployés depuis plusieurs semaines sur le front Est aux côtés des rebelles libyens, a constaté un journaliste de l'AFP. Ces éléments sont installés dans l'enceinte de la raffinerie à l'arrêt de Zuwaytinah, centre de commandement rebelle pour le front Est, à environ 150 kilomètres au sud-ouest de Benghazi, le siège du Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion libyenne.

11h40 : L'ambassadeur de Libye a quitté l'Allemagne. L'ambassadeur de Libye à Berlin a quitté l'Allemagne, a-t-on appris jeudi auprès du ministère allemand des Affaires étrangères, qui confirmait un article du quotidien Financial Times Deutschland. Des sources proches du ministère ont ajouté: "l'ambassade libyenne a informé le ministère des Affaires étrangères d'un voyage à l'étranger de l'ambassadeur". En avril, l'Allemagne avait expulsé cinq diplomates libyens et, selon le magazine Focus, avait envisagé d'expulser l'ambassadeur lui-même en raison de "pressions exercées sur des citoyens libyens en Allemagne

Mouammar Kadhafi a failli être capturé mercredi matin à Tripoli, selon les informations obtenues par Frédéric Helbert, journaliste à Paris Match. Le dictateur libyen, recherché par les rebelles depuis plusieurs jours, se terrait dans une maison de la capitale libyenne. Un commando spécial libyen l'a manqué de peu. "Vers 10 heures du matin, les services de renseignements obtiennent un ‘tuyau’, auprès d'une source fiable, permettant de localiser une cache : une maison discrète, sans ostentation ni confort, située en plein cœur de Tripoli : Mouammar Khadafi y a passé au moins une nuit. Mais le fugitif a déjà disparu lorsqu’un commando spécial libyen investit la maison. Des preuves attestant du passage de l'ancien tyran y ont été retrouvées. La ‘chasse’ continue donc", raconte Frédéric Helbert.

11h05 : Quelques coups de feu dans le centre de Tripoli. Aucun combat n'était audible jeudi matin dans le centre de Tripoli, où les rebelles traquaient toujours le colonel Mouammar Kadhafi et ses fils et se préparaient à lutter contre deux quartiers encore aux mains des forces loyales au "Guide", selon un journaliste de l'AFP. Seuls quelques coups de feu résonnaient dans la ville, a-t-il relevé.

10h34 : Une résolution pour débloquer les actifs libyens jeudi ? Le ministre britannique de la Défense Liam Fox a estimé "probable" qu'une résolution des Nations Unies appelle au déblocage des actifs libyens "peut-être plus tard dans la journée" de jeudi. Interrogé par la BBC, Liam Fox a indiqué qu'"il est probable qu'il y aura une résolution appelant à un déblocage des actifs libyens peut-être plus tard dans la journée".

9h50 : A Tripoli, les rebelles font appel aux combattants les plus chevronnés. Des combattants venant des montagnes de Nefoussa au sud-ouest ou de Benghazi à l'est convergent vers Tripoli dans l'espoir de soumettre la totalité de la capitale au contrôle des rebelles. "Il y a une certaine résistance et nous faisons face à des tireurs embusqués", affirme Youssef el-Haj, originaire de la localité de Yefren, dans le Djebel Nefoussa et arrivé à Tripoli avec la première vague de rebelles le 20 août. "Heureusement, il y a des renforts continus: de Yefren, Nalout, Zawiyah", des localités ayant ouvert la route aux rebelles qui ont marché sur Tripoli dimanche, ajoute-t-il.

9h47 : Kadhafi pourrait chercher à vendre les réserves d'or. Un ancien gouverneur de la banque centrale libyenne estime que Mouammar Kadhafi pourrait chercher à vendre les réserves d'or pour assurer sa protection et semer la zizanie au sein des tribus du pays. Fahrat Bengdara, acquis à la cause de la rébellion, a ainsi indiqué au quotidien italien Il corriere della sera qu'un proche du "Guide" avait récemment proposé 25 tonnes d'or à un de ses amis libyens.

9h02 : L'Otan prête main forte aux rebelles pour capturer les Kadhafi. L'Otan apporte son aide en matière de renseignement et de reconnaissance aux rebelles libyens pour mettre la main sur Mouammar Kadhafi et ses fils, a indiqué jeudi le ministre britannique de la Défense. "Je peux confirmer que l'Otan apporte une aide en terme de renseignements et de reconnaissance au Conseil national de transition (CNT) afin de les aider à capturer le colonel Kadhafi et ce qui reste du régime", a déclaré Liam Fox à la chaîne Sky News.

8h35 : La rébellion a utilisé un drone miniature. Pour espionner des troupes du dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, les insurgés ont eu recours à un drone miniature a révélé la société de sécurité Zariba qui s'est chargée de la fourniture. Les drones ont joué un rôle crucial dans le conflit en Libye, les Occidentaux utilisant ces appareils de reconnaissance pour anticiper les déplacements des forces de Kadhafi et ainsi appuyer la rébellion.

7h57 : "Plein de snipers à Tripoli". Un habitant de Tripoli a confié à Al Jazeera que Tripoli "n'était vraiment pas sûre" en signalant "plein de snipers" dans la ville. S'adressant aux habitants de la capitale, il a dit : "croyez-moi, restez chez vous, ce sera plus sûr et aussi plus facile pour les insurgés".

7h53 : Une réunion sur la Libye à Istanbul. A Istanbul, des diplomates de haut rang des pays membres du Groupe de contact doivent se réunir en fin de matinée pour examiner la situation en Libye. Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu doit prononcer une allocution.

7h51 : Berlusconi doit rencontrer ce jeudi un chef rebelle. Après que quatre reporters italiens ont été enlevés, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi doit rencontre jeudi matin à Milan le numéro deux de la rébellion libyenne, Mahmoud Jibril.

7h36 : 200 blessés admis à l'hôpital de Metiga le jour de l'assaut contre le QG de Kadhafi. L'envoyé spécial d'Europe 1 en Libye, Fabien Thelma, s'est rendu à l'hôpital de Metiga qui a accueilli 200 blessés le jour de l'assaut contre le QG du dirigeant libyen. L'hôpital fonctionne notamment grâce aux volontaires. Blessé par trois balles, Mohammed n'en défie pas moins Mouammar Kadhafi. "Kadhafi n'arrête pas de dire qu'il est un combattant. OK t'es un combattant, alors viens dehors en face à face te battre", a-t-il lancé.

7h22 : des combats à Tripoli. Jeudi matin, la rébellion dit contrôler le pays à plus de 90%, des combats sont toujours en cours dans plusieurs quartiers de la capitale. Beaucoup de morts et des blessés répartis entre les trois hôpitaux de la ville.

Les événements de la nuit de mercredi à jeudi :

23h45 : Des affrontements sur la route de l'aéroport de Tripoli. La route vers l'aéroport international depuis Tripoli est devenue un terrain d'affrontement entre rebelles qui la contrôlent en grande partie mais se heurtent à une résistance acharnée des forces pro-kadhafi attaquant leurs ennemis avec des roquettes Grad.

23h30 : 10.000 Libyens à la frontière avec la Tunisie. Plus de 10.000 Libyens entrant et sortant de Libye se sont croisés à la frontière avec la Tunisie au poste de Dehiba depuis samedi, date du début de l'opération rebelle pour la prise de Tripoli.

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