L'Egypte s'oppose au partage du Nil

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L'Egypte a affirmé lundi son rejet de tout nouveau plan de partage des eaux du Nil, faisant valoir ses "droits historiques" sur ce fleuve dont elle exploite plus de la moitié du débit. Ce rejet a été réaffirmé quelques jours après une réunion dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh entre les pays riverains du Nil qui a buté sur le refus du Caire d'un nouveau plan de partage des eaux. "L'Egypte défendra ses droits historiques sur les eaux du Nil", a dit le ministre égyptien de l'Eau et de l'Irrigation, Mohammed Allam, lundi devant le parlement. Un accord entre le Caire et Khartoum, conclu en 1959, réserve à l'Egypte 55,5 milliards de mètres cube (m3) par an, soit 87% du débit du Nil, et 18,5 milliards de m3 au Soudan. Mais des pays comme l'Ethiopie, la Tanzanie, L'Ouganda, le Kenya, ou la République démocratique du Congo contestent les anciens traités et réclament un partage plus équitable des eaux du fleuve.