L'attaque a été "relativement violente"

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avec Martin Feneau , modifié à
- Un employé d'Areva au Niger, de retour en France , témoigne après l'enlèvement des Français.

Jean-Louis Combo travaille pour Areva au Niger. Il devait rentrer dans une dizaine de jours mais après l'enlèvement de cinq Français à Arlit, il a avancé son retour en France.

"J'étais sur le site, là où ça s'est déroulé. (...) C'était à 700 ou 800 mètres de là où on était", a raconté Jean-Louis Combo à Europe 1 à son arrivée à l'aéroport de Roissy vendredi matin. "Visiblement ça a été relativement violent, mais c'est tout ce qu'on sait."

Les expatriés ont été réunis jeudi matin, après l'enlèvement. "On nous a expliqué les faits en nous disant que la décision avait été prise de faire rentrer toutes les femmes, les enfants et les missionnaires, immédiatement", a indiqué l'employé d'Areva.

"Il y a un vrai risque" :

14 salariés d'Areva sont déjà rentrés en France vendredi matin, a indiqué le groupe, et une dizaine d'autres sont attendus dans la soirée. Il restera donc environ 25 expatriés du groupe nucléaire français au Niger. Ils auront le choix entre rester dans la capitale, Niamey, ou rentrer en France. Une dizaine d'expatriés se trouvent encore à Arlit mais devraient avoir regagné Niamey pendant le week-end, précise Areva.

Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, a indiqué vendredi sur Europe 1, que "les Français vont être évacués, s'ils ne le sont déjà, d'Arlit vers Niamey", la capitale du Niger. Toutefois, le Quai d'Orsay ne donne aucune consigne de rapatriement vers la France.