L'anniversaire agité d'Occupy Wall Street

Un millier de personnes ont célébré lundi à New York le premier anniversaire du mouvement Occupy Wall Street
Un millier de personnes ont célébré lundi à New York le premier anniversaire du mouvement Occupy Wall Street © Lucas Jackson / Reuters
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avec AFP
Un millier de personnes ont célébré lundi à New York le premier anniversaire du mouvement Occupy Wall Street.

Environ un millier de personnes ont célébré lundi à New York le premier anniversaire du mouvement Occupy Wall Street, lors de manifestations marquées par des face-à-face tendus avec la police qui a interpellé plus de 180 manifestants.

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© Andrew Burton / Reuters

"Nous sommes là pour faire entendre notre voix, pour protester contre l'avidité de Wall Street", a déclaré Bill Dobbs, un des porte-parole d'Occupy, faisant valoir que les problèmes n'avaient pas changé depuis un an.

Au plus fort du mouvement - le 17 novembre 2011 - Occupy avait, avec l'appui des syndicats, rassemblé quelque 30.000 personnes à New York, avant de quasiment disparaître après son expulsion du square Zuccotti. Mais son slogan, "Nous sommes les 99%" est depuis entré dans la mémoire collective.

"Rien n'a changé"

Les premiers manifestants s'étaient réunis lundi dès 07h du matin (11h GMT) près du parc Zuccotti, dans le quartier de Wall Street, là où ils avaient installé le 17 septembre 2011 leurs premiers sacs de couchage. Comme l'an dernier, ils ont dénoncé l'avidité des plus riches, les inégalités, ou encore le poids de la dette étudiante et les expulsions de ceux qui ne peuvent plus payer leurs prêts immobiliers.

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En plusieurs groupes très mobiles, ils ont essayé sans succès à plusieurs reprises de s'approcher de la Bourse de New York. La police, présente en force, les en a empêchés. Elle avait procédé vers 20h30 (00h30 GMT mardi) à 181 interpellations, selon une porte-parole.Toutes les ruelles menant à Wall Street étaient fermées par des policiers à cheval."Banquiers, honte à vous", "Enlevez l'argent de la politique", ou encore "Les banquiers en prison", "Rien n'a changé", pouvait-on lire sur des pancartes, en plus du désormais traditionnel "Nous sommes les 99%".