Jean-Jouzel est l'ancien vice-président du Giec. 1:06
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Le climatologue et ancien vice-président du Giec estime que les participants de la COP21 ont pris conscience de l'urgence de la situation.

Le climatologue et ancien vice-président du groupe de scientifiques du Giec, Jean Jouzel, sait que la partie n'est pas gagnée dans l'accord que devra produire la COP21 sur le réchauffement climatique. Mais l'expert reste optimiste. "Il y a une véritable inflexion et une prise de conscience" des Etats et des participants, a-t-il déclaré à Thomas Sotto dans la Matinale d'Europe 1 vendredi.

"Coûteuse pitrerie" ? Le scientifique estime que les discours prononcés lundi par les chefs d'Etat et de gouvernement, en ouverture de la COP21, n'ont rien apporté de radicalement nouveau, mais qu'ils ont mis les négociateurs "au pied du mur". Il a également reconnu que les contributions individuelles produites par les pays, qui y indiquent les efforts qu'ils comptent entreprendre pour limiter le réchauffement climatique, sont largement en-dessous de l'objectif des 2°C. Il n'est cependant pas d'accord avec le commentaire d'un internaute, qui a qualifié la COP21 de "coûteuse pitrerie" dans un tweet : la conférence sur le climat peut et doit aboutir à un accord.