Japon : la toiture d'un réacteur fissurée

Après les ravages causés par le séisme et le tsunami, c'est désormais une catastrophe nucléaire qui se précise à Fukushima.
Après les ravages causés par le séisme et le tsunami, c'est désormais une catastrophe nucléaire qui se précise à Fukushima. © REUTERS
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avec nos envoyés spéciaux et agences , modifié à
Revivez avec Europe1.fr le suivi minute par minute des incidents dans la centrale de Fukushima.

La crise nucléaire s'est aggravée mardi au Japon après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale de Fukushima, où les accidents se succèdent depuis le violent séisme de vendredi qui a probablement fait plus de 10.000 morts. Le niveau de radioactivité dans la région a dangereusement augmenté depuis.

Un nouvel incendie s'est déclaré mercredi au réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima, au lendemain d'une explosion qui avait provoqué un premier incendie et endommagé le toit du bâtiment extérieur, a annoncé l'opérateur de la centrale.

22h36. Le vent soufflera vers le large mercredi. Le nord-est du Japon, où se trouve la centrale nucléaire de Fukushima endommagée par le séisme du 11 mars, sera balayé mercredi matin par un vent du nord, soufflant le long de la côte Pacifique, puis du nord-ouest, en direction du large, selon la météo nationale.

22h10. Sans nouvelles de deux techniciens. Ils sont portés disparus après l'explosion, mardi, survenue sur l'un des réacteurs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi endommagée par le séisme du 11 mars. L'agence ne précise pas l'identité des deux techniciens dont on est sans nouvelles et qui se trouvaient dans le secteur de la turbine du réacteur n°4.

21h58. Evolution "préoccupante" d'une piscine de stockage. L'évolution de la situation de la piscine du stockage du réacteur 4 de la centrale de Fukushima au Japon, où une "partie des assemblages de combustibles stockés serait désormais découverte", est jugée "préoccupante" par l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN).

L'agence de sûreté nucléaire japonaise annonce que la toiture du réacteur numéro 4 de la centrale de Fukushima est fissurée.

21h25. La centrale nucléaire de Hamaoka intacte. La centrale nucléaire de Hamaoka fonctionne de manière sûre après un fort séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir au sud-ouest de Tokyo, a indiqué mardi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

19h38. Fukushima: "possibilité de dégâts" (AIEA). L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué mardi qu'il était possible que le coeur du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima n°1, au Japon, ait été légèrement endommagé. Le directeur de l'AIEA, Yukiya Amano, a déclaré qu'il y avait une "possibilité de dégâts au coeur" du réacteur 2. Les dégâts toucheraient "selon les estimations moins de 5% du carburant", a-t-il précisé.

19h15. La marine américaine renforce ses mesures. La Marine américaine a annoncé mardi avoir renforcé "à titre préventif" les mesures de protection de ses troupes présentes au Japon après la découverte de "niveau peu élevé" de traces de radioactivité provenant de la centrale nucléaire endommagée de Fukushima.

18h47. La radioactivité des aliments japonais mesurée. La radioactivité des produits alimentaires importés du Japon après le 11 mars sera mesurée. Plusieurs pays d'Asie dont la Thaïlande, la Corée du Sud, Hong Kong, Singapour et les Philippines ont pris des mesures similaires après l'accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, endommagée par le séisme de vendredi.

18h30. Pas de menace sanitaires pour les USA. Le secrétaire américain à l'Energie Steven Chu a assuré mardi que la crise nucléaire au Japon ne constituait pas une menace pour la santé de la population américaine. "Je pense que globalement, il n'y a aucune inquiétude en termes d'effets sur la santé sur les côtes américaines", a déclaré le ministre américain à des journalistes après avoir été entendu devant une commission du Congrès.

18h21. Areva reporte un convoi de Mox. Le groupe nucléaire français Areva a décidé de reporter un convoi maritime de combustible MOX (mélange d'uranium et de plutonium) pour le Japon, en raison de la "catastrophe naturelle" qui a ébranlé ses installations, a indiqué mardi un de ses porte-parole à La Hague.

18h15. L'Union des scientifiques responsables s'inquiète. Les rejets radioactifs de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi endommagée par le séisme de la semaine dernière pourraient atteindre Tokyo, a averti mardi l'Union des scientifiques responsables.

18h00. 20 pays de l'UE ont proposé leur aide au Japon. D'après le président du Conseil européen, 20 pays de l'Union européenne ont proposé de participer aux efforts de sauvetage au Japon. "Nous sommes également prêts à aider les Japonais en cas de nouvelle aggravation de la situation dans la centrale nucléaire", a-t-il expliqué, sans donner plus de détails.

17h56. Bruxelles parle d'"apocalypse". Le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, a qualifié l'accident nucléaire au Japon d'"apocalypse". Il a estimé que les autorités locales ont pratiquement perdu le contrôle de la situation dans la centrale de Fukushima.

17h50. Paris-Match dans la cité interdite. L'envoyé spécial de Paris-Match au Japon, Michel Peyrard, s'est rendu dans la zone évacuée de la centrale de Fukushima. Son reportage sera à lire dans le magazine en vente jeudi. Sur Parismatch.com retrouvez, d'ores et déjà, son récit.

17h15. L'enceinte du réacteur 2 de Fukushima "peut-être affectée". L'Agence internationale de l'énergie atomique estime que l'enceinte de confinement du réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fukushima n°1, au Japon, a peut-être été "affectée" par une explosion. L'Autorité française de sûreté nucléaire a pour sa part estimé que cette enceinte n'était "plus étanche".

17h07. Une infographie sur la catastrophe nucléaire au Japon. Pour tout comprendre sur la catastrophe de la centrale nucléaire de Fukushima, Lemonde.fr a réalisé une infographie complète.

17h00. L'UE décide de tests de résistance de ses centrales nucléaires. Les pays de l'Union Européenne ont décidé d'effectuer des tests de résistance de leurs centrales nucléaires aux tremblements de terre, tsunamis et attaques terroristes, suite à l'accident au Japon.

16h40. Des coupures d'électricité programmées. Une deuxième compagnie, Tohoku Electric Power, - qui alimente une partie du nord du Japon sinistré par le séisme et le tsunami de vendredi dernier - a décidé de procéder à des coupures d'électricité planifiées. La raison ? Une production insuffisante.

A l'instar de Tokyo Electric Power (TEPCO), Tohoku Electric Power a vu ses installations de production électrique endommagées par le puissant séisme.

16h30. Paris anticipe "l'arrivée éventuelle" d'un nuage radioactif à Saint-Pierre et Miquelon. La France se prépare à "l'arrivée éventuelle" d'un nuage radioactif à Saint-Pierre et Miquelon. Elle a mis en place des mesures de prévention "compte tenu des rejets massifs attendus", a expliqué la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. "Aujourd'hui il n'y a pas de risque majeur. Ceci dépend d'une part de l'ampleur des rejets au Japon, et d'autre part des déplacements atmosphériques", a-t-elle expliqué.

16h08. La France va contrôler ses centrales nucléaires. La France va contrôler la sûreté de "toutes (ses) centrales" nucléaires pour que "chacune puisse tirer les enseignements" de l'accident de la centrale japonaise de Fukushima, a déclaré mardi la ministre de l'Ecologie. Nathalie Kosciusko-Morizet s'exprimait de l'Assemblée nationale. Elle a affirmé que "toute crise, tout accident" était "l'occasion de revoir la sûreté de nos centrales", rappelant que tout le parc des centrales de l'Hexagone avait ainsi été contrôlé après la tempête de Noël 1999 pour s'assurer qu'il puisse faire face à un risque d'inondation.

16h07. Paris demande à Air France de mobiliser des avions. Le gouvernement français a demandé à Air France de mobiliser des avions supplémentaires afin de permettre à ses ressortissants de quitter le Japon, comme il leur est conseillé, en raison de l'accident nucléaire de Fukushima.

15h57. De l'eau pourrait être injectée par hélicoptère. La compagnie d'électricité japonaise Tepco, qui exploite la centrale de Fukushima, a indiqué qu'elle envisageait de verser de l'eau par hélicoptère dans une piscine du réacteur 4 pour refroidir du combustible nucléaire usé.

15h56. Une enceinte de confinement peut-être endommagée. L'explosion qui s'est produite lundi dans la deuxième tranche de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, au Japon, a pu affecter l'intégrité de l'enceinte de confinement du réacteur, rapporte mardi l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'AIEA précise que les enceintes de confinement des réacteurs n°1 et 3 semblent en revanche intacts en dépit des explosions qui se sont également produites sur ces tranches. L'agence internationale, basée à Vienne, ajoute que les autres centrales nucléaires situées dans la zone touchée par le tremblement de terre et le tsunami de vendredi sont "sûres et stables". Il s'agit des centres de production nucléaire de Fukushima-Daini, Onagawa et Tokai.

15h46 : Radio France annonce sur Twitter le rapatriement de ses journalistes. Selon le compte twitter de la SNJ de Radio France, "Jean-Luc Hees décide de rapatrier les journalistes et techniciens envoyés spéciaux de RadioFrance au Japon".

15h28 . Un faux SMS sème la panique. Un faux texto, diffusé très largement depuis lundi en Asie au nom de la BBC, a semé la panique dans plusieurs pays. Le message alerte les populations d'un risque élevé d'être exposé à la radioactivité après l'accident dans la centrale de Fukushima, dans le nord du Japon. La BBC précise, mardi, qu'elle n'est pas l'auteur de ce message qui a créé un mouvement de panique aux Philippines notamment.

Selon des médias asiatiques, des employés et des écoliers ont décidé de regagner leur domicile et de se mettre à l'abri après avoir reçu le SMS.

15h20. De la radioactivité pouvant "endommager la santé". Le ministre japonais des Affaires étrangères Takeaki Matsumoto a indiqué mardi à Paris que le niveau de radiations consécutif à l'incendie du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima 1 "pourrait endommager la santé" des populations.

15h10. Une minute de silence à l'Assemblée nationale. L'Assemblée nationale a observé mardi, en ouverture de la séance des questions au gouvernement, une minute de silence en hommage aux victimes du séisme et du tsunami au Japon. "Un séisme et un tsunami dévastateurs ont frappé vendredi dernier le Japon. Je voudrais, en votre nom à tous, exprimer notre émotion face à cette catastrophe et assurer de notre entière solidarité le peuple japonais", a déclaré le président de l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer. La moitié des questions posées par les différents groupes parlementaires devait porter sur la catastrophe japonaise et la sécurité nucléaire en France. Le Premier ministre François Fillon devait faire une intervention sur la situation au Japon.

14h56. ils ne veulent pas partir. Isabelle, une Française habitant à 100 km de Sendai, préfère rester chez elle pour le moment, malgré les risques.

14h45. nouveau séisme. Un fort séisme de magnitude 6 s'est produit mardi soir au sud-ouest de Tokyo, où les immeubles ont tremblé. L'épicentre était situé à Shizuoka, à 120 km environ au sud-ouest de la capitale, a précisé la télévision publique NHK.

14h05 : nouveau bilan officiel du séisme. Le séisme et le tsunami qui ont frappé le Japon ont fait 3.373 morts confirmés, 6.746 disparus et 1.897 blessés, selon un nouveau bilan provisoire officiel de la Police nationale diffusé mardi soir.

Le président Nicolas Sarkozy a affirmé que les événements au Japon étaient "absolument dramatiques", "d'une ampleur considérable" et qu'il ne fallait "en aucun cas les minimiser". Le président de la République a ajouté que la France tirera "toute les conséquences " de l'accident à la centrale de Fukushima.

13h40 : radiations dangereuses autour du réacteur n°4. Le niveau de radioactivité dans la salle de contrôle de la tranche n°4 de la centrale atomique de Fukushima-Daiichi, sur la côte nord-est du Japon, est devenu trop élevé, mardi, pour que les ingénieurs puissent effectuer un travail normal, rapporte l'agence de presse japonaise Kyodo.

13h26 : un niveau 4 ou 6 ? A la différence de son homologue française, l'agence de sûreté nucléaire japonaise n'a pas relevé le classement de l'accident de la centrale de Fukushima au niveau 6 sur 7 de l'échelle internationale. "Il n'y a pas de discussion ici sur un relèvement du classement de l'accident à la centrale de Fukushima", a déclaré ce responsable, qui n'a pas donné son nom.

13h14 : la radioactivité bondit à Tokyo. Le niveau de radioactivité a augmenté mardi à Tokyo, où il était dix fois supérieur à la normale, mais il n'y a pas pour autant de danger pour la santé de la population, a affirmé la mairie de la capitale japonaise.

12h54 : plus de voyages vers le Japon. Les voyagistes français ont décidé de suspendre, jusqu'au 31 mars inclus, les départs vers le Japon, et ce "compte tenu des dernières évolutions de la situation". "Il est évident qu'on ne va se rendre dans un pays sinistré avec en plus un risque nucléaire", a commenté le président du Ceto René-Marc Chikli.

. L'enceinte de confinement du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima au Japon "n'est plus étanche", a déclaré mardi à la presse le président de l'Autorité de sûreté nucléaire française (ASN), André-Claude Lacoste.

12h30 : des tests pour les centrales européennes ? L'organisation de tests de résistance des centrales nucléaires européennes est envisageable et sera débattue mardi lors d'une réunion d'urgence convoquée par la Commission européenne, a indiqué une porte-parole

12h20 : les Japonais mettent le cap au Sud. "Pas d’affolement, pas de panique à la gare centrale de Tokyo" : Pierre de Cossette, l’un des envoyés spéciaux d’Europe 1 au Japon, raconte que de nombreux Japonais ont décidé de quitter la capitale du pays, pour se rendre dans le sud, une région moins exposée. Toujours dans le calme, mais déterminés. "On ne peut pas faire confiance au gouvernement. Je partirai aussi longtemps qu’il le faut", confie Seiko.

12h15 : les consignes données aux Japonais. "La télévision japonaise multiplie les consignes : arrêt des ventilations, des climatisations, ne pas boire l'eau du robinet, ne pas manger de fruits et de légumes frais. Mais on sent que le gouvernement fait tout pour éviter une panique généralisée. Officiellement, le risque se concentre dans cette zone des 30 km (aux alentours de la centrale de Fukuchima), mais pas au-delà", rapporte l'un de nos envoyés spéciaux au Japon, Sébastien Krebs.

"Les dernières informations que nous avons sont extrêmement inquiétantes. On a toujours dit qu’il y avait deux scénarios, le scénario d’accident nucléaire très grave mais limité à l’intérieur de l’enceinte de confinement. Et un scénario dans lequel l’enceinte de confinement était endommagée. Or ce matin [mardi] les informations qui reviennent du Japon c’est que l’enceinte de confinement du réacteur numéro 2 serait endommagée", a expliqué la ministre de l’Ecologie. "Si le scénario est avéré, c’est une catastrophe", a-t-elle reconnu au micro d’Europe 1

. L'accident nucléaire en cours à la centrale japonaise de Fukushima atteint le niveau 6 de gravité sur l'échelle internationale qui en compte 7, a déclaré mardi le président de l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste. Le niveau 7 n'a été atteint qu'une seule fois dans le monde, lors de l'accident nucléaire de la centrale ukrainienne de Tchernobyl, en 1986.

11h45 : les ouvriers au front en danger. "La radioactivité à laquelle sont exposés les ouvriers (qui travaillent sur la centrale de Fukushima) est très élevée", a déclaré le président de l'Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN). "Nous sommes dans des doses extrêmement élevées", a-t-il ajouté, elles sont même "toxiques", a renchéri Agnès Buzyn. "Nous pensons qu'il y a un impact, à la fois pour l'environnement et pour les populations alentours", a-t-elle précisé.

11h30 :Lufthansa détourne ses vols. La compagnie aérienne allemande Deutsche Lufthansa a annoncé interrompre tous ses vols à destination de Tokyo, face à la menace de radiations nucléaires. Les vols sont détournés vers d'autres aéroports japonais.

11h10 : réunion à Matignon sur "la situation au Japon". Une réunion sur "la situation au Japon" est prévue à 12h30 à Matignon autour de François Fillon, ont annoncé mardi les services du Premier ministre.

10h55 : deux miraculés du séisme/tsunami secourus. Une septuagénaire a été retrouvée vivante sous les décombres de sa maison, quatre jours après le séisme, dans la ville d'Otsuchi. Elle souffrait d'hypothermie mais ses jours ne sont pas en danger. Un homme a par ailleurs été secouru mardi dans la ville d'Ishimaki, dans la préfecture de Miyagi, la plus proche de l'épicentre de vendredi.

10h50 : vent de panique sur les places boursières. Les principaux indices boursiers sont en forte baisse : Francfort chute de 5%, Londres recule de 3%, tout comme Paris et Milan.

Deux brèches de huit mètres de large sont apparues dans l'enceinte extérieure du bâtiment du réacteur n°4 de la centrale atomique à la suite d'une explosion survenue mardi, annonce l'Agence de sûreté nucléaire japonaise.

10h15 : radioactivité en hausse dans les alentours de Tokyo. Le niveau de radioactivité relevé dans la préfecture de Chiba, située juste à l'est de Tokyo, était mardi plus de 10 fois supérieur a la normale, rapporte l'agence de presse Kyodo.

9h55 : mesures satisfaisantes pour protéger la santé (OMS). "Jusqu'à présent, les Japonais ont pris toutes les mesures nécessaires - évacuations, abri, et stockage d'iode", a déclaré le porte-parole de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). "Cela semble être les mesures de santé publique généralement admises pour le degré d'exposition qui existe à l'heure actuelle", a-t-il précisé.

Le combustible nucléaire usagé du réacteur n°4 de la centrale japonaise de Fukushima-Daiichi est peut-être en train de bouillonner, et le niveau d'eau baisse actuellement, rapporte l'agence de presse nippone Kyodo.

9h20 : radioactivité en baisse à Fukushima. Le niveau de la radioactivité a baissé dans la centrale japonaise de Fukushima, affirme le porte-parole du gouvernement. Le niveau "est revenu proche de la normale. Mais nous devons continuer à le surveiller attentivement", a déclaré un responsable, Keiichi Nakaya.

9h10 : "plus peur de la radioactivité que du séisme". Florence, qui habite à 80 km de la centrale nucléaire de Sendaï, exprime ses craintes et se protège comme elle peut.

9h00 : la température continue d'augmenter dans la centrale de Fukushima. Une légère hausse de température a été mesurée dans les réacteurs 5 et 6, explique le porte-parole du gouvernement. "Le niveau de la radioactivité a baissé à la centrale de Fukushima", a néanmoins affirmé une source officielle.

8h45 : "on sent de l'inquiétude" à Tokyo. "Les consignes de calfeutrement du Premier ministre concernent Fukushima, pas Tokyo. Malgré tout, on sent de l'inquiétude dans le quartier d'affaire de Ginza", rapporte Pierre de Cossette, l'envoyé spécial d'Europe 1 à Tokyo. "On ne sait pas si la vie quotidienne va continuer comme il y a une semaine, il y a beaucoup de soucis", témoigne Maliko, une habitante du quartier.

"La situation est extrêmement grave. Nous avons eu hier soir à Paris un entretien avec le ministre japonais (des Affaires étrangères, Takeaki Matsumoto), qui nous a donné toutes les informations dont il dispose. Le risque est donc extrêmement élevé", a déclaré le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, mardi matin sur Europe 1.

8h30 : Pékin "très préoccupé" pour ses ressortissants. La Chine se dit "très préoccupée de la sécurité des ressortissants chinois au Japon", déclare un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. L'ambassade annonce par ailleurs la prochaine évacuation de tous les ressortissants chinois des zones sinistrées par le séisme et leur rapatriement possible en Chine.

8h25 : les Tokyoïtes invités à calfeutrer leurs fenêtres. A titre préventif, il a été conseillé aux Français établis à Tokyo de calfeutrer les habitations pour éviter que tout air extérieur rentre dans une maison pendant 24, 36 ou 48h, a déclaré mardi sur Europe 1 l'ambassadeur de France au Japon, Philippe Faure. Il a cependant reconnu que tout le monde à Tokyo avait déjà quasiment calfeutré ses fenêtres suite à l'avis du gouvernement, et aussi fait des provisions d'eau et de nourriture. "Ce matin, la communauté française a vécu un début de panique", témoigne Pierre de Cossette, l'envoyé spécial d'Europe 1 sur place.

Des substances radioactives ont bien été libérées directement dans l'atmosphère à la centrale nucléaire de Fukushima n°1, confirme l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

8h15 : une radioactivité "pas significative" à Tokyo. L'ambassadeur de France au Japon, Philippe Faure, a estimé mardi sur Europe1 que la montée de la radioactivité n'était "pas significative" à Tokyo pour le moment et n'avait "rien à voir avec les taux de radioactivité qui entourent les centrales, situées à 250 km au nord-est de la capitale.

8h10 : appel au calme dans les magasins. La ministre japonaise de la Consommation appelle ses concitoyens à ne plus dévaliser les magasins pour faire des stocks de nourriture par crainte d'une aggravation de la crise nucléaire.

7h40 : incendie éteint dans le réacteur n°4. Un incendie, qui s'est déclaré dans un bassin de stockage de combustible nucléaire usagé, a été éteint, annonce l'exploitant Tepco.

7h20 : la Bourse japonaise clôture en chute. La Bourse de Tokyo finit en baisse de 10,55% mardi, sa chute la plus marquée depuis octobre 2008.

7h00 : l'espace aérien fermé au-dessus de la centrale. Le ministère japonais des Transports instaure une zone d'exclusion aérienne dans un rayon de 30 km au-dessus de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi.

"D'infimes particules" radioactives sont détectées à Tokyo, la capitale japonaise, rapporte l'agence de presse Kyodo, qui cite les autorités locales. "Nous avons relevé un niveau de radiation supérieur à la normale dans la matinée", a déclaré Sairi Koga, un responsable de la préfecture de Tokyo, avant d'ajouter : "nous ne considérons pas qu'il s'agit d'un niveau suffisant pour affecter le corps humain".

4h45 : la Bourse de Tokyo s'effondre. L'indice boursier japonais s'écroule de plus de 12%, au moment où les problèmes de la centrale nucléaire de Fukishima s'aggravaient.

3h50 : Tepco demande de l'aide pour éteindre l'incendie. L'exploitant de la centrale nucléaire de Fukushima annonce avoir demandé de l'aide aux forces japonaises d'auto-défense et à l'armée américaine pour éteindre l'incendie qui s'est déclaré après une explosion au réacteur n°4.

3h15 : niveau inquiétant de radioactivité. Le risque de fuites à la centrale nucléaire Fukushima Daiichi augmente, annonce le Premier ministre japonais, Naoto Kan, qui exhorte les personnes se trouvant à moins de 30km du site à rester confinées chez elles. Trente minutes plus tard, le niveau de radioactivité mesuré dans la préfecture de Kanagawa, à l'ouest de Tokyo, a atteint brièvement un niveau neuf fois supérieur à la normale.

Un incendie se déclare dans le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Fukushima, dégageant des particules radioactives.

2h45 : nouveau bilan des victimes. Le bilan officiel du séisme et du tsunami est réévalué à 2.400 morts, a annoncé la police nationale. La police a recensé 2.414 décès confirmés, 3.118 disparus et 1.885 blessés. Le précédent bilan annoncé par la police faisait état de 1.647 morts lundi. Certaines villes, comme Minami-Sanriku, ont pratiquement été rayées de la carte.

1h40 : la Bourse japonaise souffre. La Bourse de Tokyo plonge de 5,02 % peu après l'ouverture, l'indice Nikkei s'établissant à 9.137.55.

1h10 : les employés de la centrale évacués. L'opérateur de la centrale nucléaire Fukushima 1 annonce avoir évacué son personnel du réacteur 2 touché par une explosion, sauf les employés chargés de pomper l'eau pour refroidir le réacteur.

0h50 : la radioactivité grimpe. Un taux de radioactivité supérieur à la normale a été mesuré dans la préfecture d'Ibaraki, située entre celles de Fukushima et de Tokyo, a affirmé l'agence de presse japonaise Kyodo.

Une explosion a lieu au réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fukushima 1, endommagée par le séisme et le tsunami dans le nord-est du Japon, a annoncé le gouvernement.