Japon : de nouvelles images du tsunami

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Hélène Favier , modifié à
VIDEO - Le Japon vit "sa pire crise depuis 1945", a expliqué le Premier ministre japonais.

Deux jours après le séisme et le tsunami, le Japon vit encore, dimanche, sous la menace d'un nouvel accident nucléaire.

Des villes entières submergées

Le dernier bilan officiel de la police nationale fait état de 688 morts, 642 disparus. Mais le chef de la police de la province de Miyagi assure qu'il faut s'attendre à ce que ce bilan dépasse les 10.000 morts dans cette seule région. Vendredi, le raz-de-marée a, en effet, submergé des villes entières. De nouvelles images du tsunami montrent l'ampleur de ce choc:

Le pays avant / après :

En quelques heures, des voitures ont alors été projetées contre les façades des maisons, et même sur les toits, par la force de vagues déferlantes qui ont pénétré parfois jusqu'à cinq kilomètres à l'intérieur des terres. Les paysages ne ressemblent plus à ce qu'ils étaient avant, comme en témoignent ces images :

Des milliers de disparus

La priorité des autorités est désormais de secourir les victimes et de poursuivre la recherche des milliers de personnes portées disparues après le tsunami provoqué par le séisme de magnitude 8.9, le plus fort de l'histoire du pays.Cette vidéo témoigne des difficultés rencontrées par les équipes de secours :

Les premières équipes de secours envoyées par l'Australie, la Nouvelle-Zélande, la Corée du Sud, la Suisse, le Royaume-Uni, la France ou les Etats-Unis sont arrivées dimanche au Japon.

"La pire crise de l'après-guerre"

Le séisme devrait "avoir un impact considérable sur les activités économiques d'un grand nombre de secteurs", a prévenu le porte-parole du gouvernement. Pour soutenir l'économie locale, la Banque du Japon a versé dimanche 55 milliards de yens (480 millions d'euros) à treize banques implantées dans la région.

"Je considère que la situation actuelle, avec le séisme, le tsunami et les centrales nucléaires, est d'une certaine manière, la prise crise en 65 ans, depuis la Seconde Guerre mondiale", a analysé, dimanche matin, le Premier ministre Naoto Kan.