Italie : Matteo Renzi réélu à la tête du Parti démocrate

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"Une histoire toute nouvelle commence", a lancé Matteo Renzi dans son discours de victoire. © ANDREAS SOLARO / AFP
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avec AFP , modifié à
Matteo Renzi a été réélu dimanche à 70% des suffrages à la tête du Parti démocrate italien et entend désormais mener la bataille des législatives.

L'ancien chef du gouvernement italien Matteo Renzi a été largement réélu dimanche la tête du Parti démocrate (PD, centre-gauche), au pouvoir en Italie. Matteo Renzi s'est relancé sur la scène politique nationale en remportant 70,01% des voix aux primaires du PD, selon les résultats définitifs publiés lundi. Les deux rivaux de Matteo Renzi, Andrea Orlando, actuel ministre de la Justice, et Michele Emiliano, gouverneur de la région des Pouilles (sud), considérés comme plus à gauche, ont obtenu respectivement 19,5% et 10,49% des voix.

"Responsabilité extraordinaire". Au total, 1.848.658 personnes ont voté, selon le PD, soit une participation bien inférieure aux scrutins précédents où elle avait frôlé les 3 millions. Elle est toutefois meilleure que ne le laissait redouter une campagne terne et sans grand enjeu, Matteo Renzi ayant lui-même fixé le seuil d'un succès à un million de votants. "C'est une responsabilité extraordinaire, merci de tout cœur à cette communauté de femmes et d'hommes qui croient en l'Italie, en avant ensemble", a twitté Matteo Renzi, alors que ses deux rivaux le félicitaient à distance pour sa victoire.

"Nouveau match". "Une histoire toute nouvelle commence", a lancé Matteo Renzi dans son discours de victoire, assurant qu'il n'était pas question de revanche après la gifle du référendum constitutionnel qui l'a poussé à démissionner du poste de chef du gouvernement. "Ce n'est pas la seconde période d'un même match, c'est un nouveau match", a-t-il insisté. Âgé de 42 ans, il avait démissionné en décembre de son poste de chef du gouvernement après son cinglant échec au référendum constitutionnel, avant de quitter mi-février la tête du PD, à la recherche d'une nouvelle légitimité face à la contestation de l'aile gauche de son parti. Il va maintenant se tourner vers les prochaines élections législatives, prévues au plus tard début 2018.