Gianfranco Fini, l'ex-allié de Silvio Berlusconi, a estimé samedi qu'un doublement de l'impôt sur les plus-values, réalisées sur les marchés d'actions et d'obligations, permettrait au gouvernement de trouver des fonds pour des projets à long terme, comme la réforme des universités. L'ex-ministre du "Cavaliere" rejoint ainsi la position de l'opposition, ce dont il s'est défendu: "Taxer les revenus financiers n'est ni de droite ni de gauche. Nous verrons ce que le Parlement décidera". Daniele Capezzone, porte-parole du parti du Peuple de la Liberté (PDL) de Silvio Berlusconi, a réagi dimanche en qualifiant de "dangereux et erroné" un relèvement de la taxation des plus-values.