Israël veut lancer son premier engin spatial vers la lune

L'engin spatial doit notamment effectuer des recherches sur le champ magnétique de la lune.
L'engin spatial doit notamment effectuer des recherches sur le champ magnétique de la lune. © THOMAS COEX / AFP
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avec AFP , modifié à
"On essaie de reproduire l'effet qu'Apollo a eu aux Etats-Unis", a expliqué le milliardaire à l'origine du projet, en référence au célèbre programme américain d'exploration lunaire des années 60.

Une association privée israélienne a annoncé mardi qu'elle projetait de lancer pour la première fois un engin spatial israélien vers la lune, espérant ainsi illustrer les prouesses de l'État hébreu dans la haute technologie.

Alunissage prévu en février 2019. Si tout se déroule comme prévu, ce vaisseau inhabité de 585 kilos sera lancé en décembre par une fusée de SpaceX, la société de l'entrepreneur américain Elon Musk, et se posera sur la lune le 13 février 2019, ont indiqué les organisateurs lors d'une conférence de presse à Yehud, dans le centre du pays. La première tâche de l'engin robotisé sera de planter un drapeau israélien sur la lune, ont-ils ajouté. Il doit notamment effectuer des recherches sur le champ magnétique de la lune.

Initié dans le cadre d'un prix Google. Le projet a été lancé initialement dans le cadre d'un prix que devait décerner Google en 2010, qui proposait 30 millions de dollars (25 millions d'euros) de récompense pour inciter des scientifiques et des entrepreneurs à mettre au point des missions lunaires à un coût relativement faible. Trois jeunes scientifiques israéliens - Yariv Bash, Kfir Damari et Yonatan Winetraub - ont décidé de se porter candidats.

"Rencontrés dans un pub". "Nous nous sommes rencontrés dans un pub et nous avons commencé à discuter", se rappelle Kfir Damari. Le trio a constitué SpaceIL et s'est associé à Israel Aerospace Indutries (IAI), le plus grand groupe public israélien, pour concevoir un très petit vaisseau capable de se poser sur la lune en 2013. "À mesure que nous avancions dans le projet et que des gens se joignaient à nous, nous avons compris sa complexité", a ajouté Kfir Damari.