Nouveau rebondissement, positif cette fois, dans l’affaire Cassez. La Cour suprême du Mexique, l’équivalent de notre conseil constitutionnel, a accepté d’examiner le recours en révision déposé lundi par l’avocat de la jeune Française, révèle le site de 20 Minutes.
Le président de cette haute juridiction, Juan Silva, a transmis le dossier à la première salle de cette instance, qui décidera s’il y a ou non matière à révision. Une révision qui "peut être très longue", a précisé une source diplomatique mexicaine.
Dernier recours au Mexique
Or la Cour suprême, plus haute juridiction mexicaine, est le dernier recours dans le pays pour Florence Cassez, condamnée à 60 ans de prison pour enlèvements. En cas d’échec, seule solution : se tourner vers les institutions internationales.
La cour de Cassation mexicaine avait confirmé en février la condamnation de la jeune femme. Son défenseur mexicain, Agustin Acosta, a axé sa requête sur la vérification de la constitutionnalité de la sentence, sur laquelle pèsent des soupçons de pression politique. Ses avocats disent avoir relevé pas moins de six violations de la Constitution dans ce jugement.