Inde : 13 morts dans un incendie dans un atelier textile

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Les incendies dans les usines sont relativement fréquents en Inde. (Image d'illustration) © CHANDAN KHANNA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le feu, provoqué probablement par un court-circuit, a pris dans un atelier de confection apparemment clandestin dans la périphérie de New Delhi.

Au moins 13 personnes ont péri vendredi matin et plusieurs autres ont été blessées dans l'incendie d'un atelier de confection de la périphérie de New Delhi en Inde, a annoncé la police.

Probablement un court-circuit. Des ouvriers dormaient dans une fabrique travaillant le cuir située dans un petit bâtiment résidentiel lorsque le feu est parti, probablement causé par un court-circuit. "L'incendie s'est déclaré vers 4h30 du matin (1 heure du matin en France) dans une zone résidentielle de Sahibabad", à l'est de la capitale indienne, a déclaré Bhagwat Singh, porte-parole de la police locale. "Treize personnes qui étaient en train de dormir sont mortes et deux ou trois autres sont soignées à l'hôpital", a-t-il ajouté.

Deux rescapés. Abbas Hussain, un pompier intervenu sur les lieux, a indiqué que deux personnes avaient pu échapper aux flammes car elles s'étaient réveillées peu après le début de l'incident. "Deux (employés) se sont réveillés par chance et disent avoir hurlé à leurs camarades de se réveiller tout en courant vers la terrasse. Mais les autres ne se sont pas réveillés, peut-être était-ce déjà trop tard", a dit Abbas Hussain.

Trop d'ateliers illégaux. L'atelier semblait être installé là illégalement, sans posséder les autorisations nécessaires, selon les premières constatations des pompiers. Les incendies dans les usines sont relativement fréquents en Inde en raison du non respect des règles sur la sécurité au travail. Huit ouvriers ont péri le mois dernier dans une explosion dans une fabrique de pétards dans l'État du Tamil Nadu. En 2014, un gigantesque incendie dans une usine de ce type au Madhya Pradesh avait tué quinze personnes. La catastrophe du Rana Plaza au Bangladesh en 2013, où 1.138 personnes étaient mortes dans l'effondrement du bâtiment, avait mis en lumière le coût humain des biens bon marché et relancé le débat éthique sur le choix des sous-traitants des entreprises occidentales.