Il risque la prison pour avoir envoyé un "sexto"

Un ado américain risque la prison pour avoir envoyé un sexto à sa petite amie.
Un ado américain risque la prison pour avoir envoyé un sexto à sa petite amie. © MAXPPP
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avec AFP
ETATS-UNIS - Un adolescent américain de 17 ans pourrait se retrouver en prison pour avoir envoyé un "sexto" à sa petite amie de 15 ans.

A 17 ans, il risque de se retrouver sur la liste des prédateurs sexuels. Un adolescent américain de Virginie, dans l'est du pays, risque également une peine de prison pour avoir envoyé par texto à sa petite amie une vidéo de lui en érection. Cette semaine, lors d'une audience cette semaine devant le tribunal des enfants de Manassas, le procureur a fait savoir qu'il renonçait à utiliser un mandat autorisant les enquêteurs à prendre des photos de l'adolescent en train d'avoir une érection pour les comparer à la vidéo.

Inculpation "scandaleuse". Outre-Atlantique, cette perspective avait provoqué un tollé dans certains médias, comme le Washington Post, qui évoque un "mandat potentiellement illégal" et d'une inculpation "scandaleuse" au caractère "disproportionné".

Reste que le jeune garçon demeure inculpé de "fabrication et distribution de pornographie infantile" pour une vidéo envoyée par téléphone portable à sa petite amie de 15 ans. Les enquêteurs ont été prévenus par la mère de l'adolescente, qui avait découvert la vidéo sur son téléphone après avoir "demandé de manière répétée" au jeune homme d'arrêter ses envois. C'est la famille de la jeune fille qui a porté plainte. L'adolescente avait elle-même au préalable texté des photos d'elle nue à son petit ami.

Il pourrait écoper de quatre ans de prison. Le 28 janvier dernier, son petit ami a été arrêté. Après des rebondissements judiciaires, son procès devant un juge pour enfants doit avoir lieu le 1er août et une sentence sera rendue immédiatement. "Le pire scénario" est qu'il écope de quatre ans de prison jusqu'à ses 21 ans et qu'il soit enregistré à vie parmi les prédateurs sexuels, selon son avocate, qui a qualifié l'affaire de "révoltante". D'après elle, le jeune garçon est "soulagé" que les enquêteurs aient renoncé à utiliser des photos de lui dénudé pour l'enquête, ni n'aient recours au mandat les autorisant à prendre des clichés en érection. Mais il est très "nerveux et impatient que tout cela soit derrière lui".

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