Honduras : un nouveau président après le coup d'Etat

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Le président du Congrès du Honduras Roberto Micheletti a été désigné dimanche après un putsch militaire.

Des militaires ont arrêté dimanche puis expulsé au Costa Rica le président du Honduras, Manuel Zelaya, qui était sur le point d'organiser une consultation populaire jugée illégale par la Cour suprême hondurienne.

Le président du Congrès du Honduras Roberto Micheletti a été désigné quelques heures plus tard par le parlement nouveau chef de l'Etat du pays.

A Tegucigalpa, la capitale, des centaines de manifestants ont réclamé dimanche soir le retour de Manuel Zelaya devant le palais présidentiel. C'est là que des coups de feu ont éclaté. On ignore si les tirs ont fait des victimes.

A son arrivée à San José, encore revêtu du pyjama dans lequel il a été expulsé, le chef de l'Etat hondurien s'est dit victime d'un "enlèvement" et d'un "coup d'Etat". Manuel Zelaya a déclaré qu'il se considérait toujours comme le président du Honduras, démentant catégoriquement avoir démissionné, comme l'avait affirmé le secrétaire du Congrès. Huit de ses ministres ont également été arrêtés par les forces armées.

Le putsch a été condamné par l'administration Obama, par l'Union européenne et par de nombreux autres pays, comme Cuba. Il a provoqué la colère du président vénézuélien Hugo Chavez, allié de Zelaya, qui a menacé de faire tomber la nouvelle junte.

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