Gilad Shalit est rentré chez lui

Le soldat israélien Gilad Shalit a regagné mardi après-midi le village de Mitzpé Hila où vit sa famille, sous les acclamations.
Le soldat israélien Gilad Shalit a regagné mardi après-midi le village de Mitzpé Hila où vit sa famille, sous les acclamations. © Reuters
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avec agences , modifié à
L'échange de l'Israélien Gilad Shalit contre des prisonniers palestiniens a eu lieu mardi.

Gilat Shalit est enfin libre. L'échange entre le jeune soldat israélien, détenu par le Hamas à Gaza depuis plus de cinq ans, et un contingent de 1.027 détenus palestiniens - 477 ce mardi, 550 dans les deux mois - a commencé mardi suite à un accord sans précédent établi la semaine dernière entre Israël et le Hamas. Gilat Shalit, qui a par ailleurs la nationalité française, avait été capturé par un commando palestinien, le 25 juin 2006 en lisière de la bande de Gaza. Dans le territoire palestinien, les prisonniers de retour ont été accueillis par une liesse populaire. Europe1.fr vous fait revivire cette journée exceptionnelle.

21h32. Les Etats-Unis font part de leur inquiétude. Les Etats-Unis ont fait part à Israël de leur "inquiétude" au sujet de certains des prisonniers palestiniens libérés en échange du soldat israélien Gilad Shalit, a admis le département d'Etat mardi. Interrogé sur le point de savoir si l'administration américaine avait alerté Israël sur la dangerosité de certains détenus, ou si elle avait fait valoir son désaccord sur leur libération, le porte-parole du département d'Etat, Mark Toner, a répondu: "Les deux".

19h50 : Une interview forcée ? Un haut responsable israélien a dénoncé l'interview "forcée" imposée par la télévision égyptienne à Gilad Shalit. "Il s'agissait d'une interview forcée d'un otage affaibli qui vient de sortir du cachot et qui est encore sous le choc".

18h47 : Le portrait de Gilad Shalit décroché mercredi à Paris. Le portrait du soldat franco-israélien installé dans le Jardin Yitzhak-Rabin à Paris sera décroché mercredi matin lors d'une cérémonie présidée par le maire de la ville, Bertrand Delanoë. La décision d'afficher dans un lieu symbolique le portrait du jeune homme avait été prise lors du Conseil de Paris, le 9 juillet 2007.

18h37 : Hollande espère la reprise des négociations de paix. "Après cette libération, nous espérons plus fondamentalement une reprise des négociations israélo-palestiniennes afin d'aboutir à un accord global garantissant la sécurité d'Israël, d'une part et la création d'un Etat démocratique de Palestine reconnu internationalement, d'autre part", a plaidé le candidat socialiste à la présidentielle.

18h30 : Les prisonniers portés en triomphe à Gaza. Quelque 200.000 Palestiniens ont déserté les rues du centre de Gaza pour se masser sur la place de la Katiba afin d'accueillir les prisonniers palestiniens libérés.

17h50 : L'ONU inquiète pour les prisonniers libérés.  Le Haut commissariat de l'ONU aux droits de l'homme craint que certains des prisonniers palestiniens libérés mardi par Israël n'aient pas choisi le lieu de leur libération, ce qui pourrait constituer des cas de transfert forcé ou de déportation, a indiqué un porte-parole.

Gilad Shalit a regagné mardi après-midi le village de Mitzpé Hila, dans le nord d’Israël en haute Galilée, où vit sa famille, sous les acclamations, les chants et des jets de fleurs des habitants et de sympathisants. 

15h57 : Hillary Clinton salue la fin d'une "longue épreuve". "Nous sommes heureux que la longue épreuve (...) ait pris fin pour Gilad Shalit", a déclaré la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton lors d'une visite dans la capitale libyenne, soulignant qu'il avait été retenu "beaucoup trop longtemps".

15h29 : BHL "bouleversé". "J’ai été bouleversé par ces images, mais pas seulement parce qu’il semble sonné. Ce qui m’a frappé au contraire c’est la force de ses premiers mots, la force des premières phrases qu’il a prononcées : à savoir que son échange était, il l’espérait, un pas vers la paix, et puis cette phrase "qui sauve une âme sauve le monde", peut-on lire sur le site officiel du philosophe Bernard Henri-Lévy à propos de la première déclaration de Shalit après sa libération.

15h22 : La visite de Gilad Shalit dans son village natal retardée. D'après BFM-TV, la visite du jeune soldat israélien dans son village natal a été retardée en raison d'un léger malaise.

15h20 : "Grande émotion" de Fillon. Le Premier ministre François Fillon a exprimé sa "grande émotion" après la libération de Shalit et a souhaité que le soldat puisse "reprendre goût à la vie dans les meilleures conditions", tout en remerciant "ceux qui ont contribué" à ce dénouement.

15h18 : Le No 2 du Hamas demande à Israël de relâcher plus de prisonniers. "Israël doit réaliser qu'il doit libérer nos prisonniers restant. S'ils ne sont pas remis en liberté normalement, ils le seront par d'autres voies", a déclaré Moussa Abou Marzouk. Le responsable du Hamas s'exprimait dans la partie égyptienne de la ville de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza, où il était présent pour l'échange entre Shalit et des prisonniers palestiniens détenus en Israël.

14h40 : Sarkozy souhaite une reprise du dialogue. Le président Nicolas Sarkozy a souhaité mardi que la libération de Gilad Shalit permette une reprise du dialogue israélo-palestinien. "Je veux croire que ça va permettre de reprendre des discussions" entre Israéliens et Palestiniens", a-t-il affirmé.

14h18 :  Mise au point du Quai d'Orsay. La libération de Shalit n'est pas de nature à modifier la relation de la France avec le mouvement Hamas à Gaza, selon le ministère français des Affaires étrangères. Interrogé lors d'un point de presse pour savoir si cette libération pouvait modifier l'approche de Paris, qui se refuse jusqu'à présent officiellement à tout contact avec ce mouvement, le porte-parole du ministère, Bernard Valero, a répondu par la négative.

Nicolas Sarkozy a affirmé, mardi à Nice, que la libération de Gilad Shalit était "un très grand soulagement pour la France" et que le jeune homme serait "bientôt" reçu à Paris.

13h50 : "Israël continuera à combattre le terrorisme". Dans un discours sur la base aérienne de Tel Nof où Gilad Shalit a atterri pour son retour en Israël, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a assuré qu'Israël "continuerait à combattre le terrorisme". "Tout terroriste qui reprendra ses activités, le sang lui retombera sur la tête, a averti le Premier ministre, devant notamment le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef de l'état major Benny Grantz.

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13h40 : "J'ai ramené votre enfant à la maison". Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a lancé aux parents de Gilad Shalit : "j'ai ramené votre enfant à la maison", selon un communiqué du bureau du Premier ministre. Au moment où il a vu Gilad Shalit, "Netanyahou lui a dit : Bonjour Gilad, bienvenue pour ton retour en Israël. C'est bon de t'avoir à la maison", poursuit le communiqué, citant les paroles d'une célèbre chanson populaire.

13h10 : Merkel salue le rôle de l'Egypte. La chancelière allemande Angela Merkel "remercie tous ceux qui ont été impliqués dans la libération de Gilad Shalit. Elle adresse des remerciements particuliers au gouvernement égyptien dont le rôle a été primordial ces derniers mois", selon un communiqué de la chancellerie. "Il faut espérer que cette collaboration fructueuse entre Israël et l'Egypte contribuera à renouer de bonnes relations de voisinage entre les deux pays après les tensions récentes", faisant référence aux attaques qui ont notamment visé ces derniers mois le gazoduc livrant du gaz égyptien à Israël et à la Jordanie, dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Selon les informations dévoilées par des proches de Benjamin Netanyahou, Gilad Shalit est arrivé à la base aérienne de Tel Nof où il a retrouvé sa famille. Au moment où il a vu le sergent de 25 ans, " Monsieur Netanyahu lui a dit : bonjour Gilad, bienvenue pour ton retour en Israël. C'est bon de t'avoir à la maison", a indiqué un communiqué du bureau de Premier ministre israélien.

12h55 : "Une nouvelle extraordinaire" pour l'avocat français de la famille de l'ex otage. "C'est une nouvelle absolument extraordinaire", a déclaré MeKlugman, insistant sur la "triple" information du jour. "Gilad Shalit est en vie, Gilad Shalit est libre et Gilad Shalit est en Israël", a-t-il dit. "Jamais je n'avais eu la certitude que je verrais ça un jour." "L'essentiel est acquis. Pour la première fois, la prudence n'est plus de mise", a-t-il poursuivi.

12h36 : David Cameron espère "un pas de plus vers la paix". Le Premier ministre britannique David Cameron a expliqué mardi, à travers un communiqué, "espérer" que la libération du soldat israélien Gilad Shalit contre celle de centaines de détenus palestiniens emprisonnés en Israël serait un "pas de plus vers la paix".

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12h27 : 200.000 personnes réunies à Gaza. Au moins 200.000 personnes étaient réunies mardi dans la ville de Gaza pour accueillir les quelque 300 prisonniers palestiniens libérés dans le territoire palestinien, a indiqué le comité d'organisation. Elles sont rassemblées sur la place de la Katiba où devait se tenir la cérémonie officielle, alors que les prisonniers libérés se trouvaient encore à Rafah, à la frontière égyptienne, après leur arrivée en fin de matinée, selon la même source.

Gilad Shalit a déclaré se sentir "en bonne santé", dans un entretien diffusé mardi par la télévision égyptienne peu après sa libération. Il a tenu à remercier tous ceux qui ont participé à sa libération, ajoutant que "ma famille m'a beaucoup manqué, mes amis aussi". Il a indiqué avoir appris il y a une semaine qu'il devait être libéré. En entendant cela, "je ne peux pas décrire ce que j'ai ressenti, mais j'ai pensé que j'allais faire face à des moments difficiles", a-t-il dit à la journaliste l'interrogeant, qui a demandé au traducteur de faire vite parce que le jeune homme "a l'air fatigué".

11h57 : Le Crif est "très ému". "Je pense très très fort à sa famille, j'ai envoyé un SMS à son père", a déclaré le président du Conseil représentatif des institutions juives de France Richard Prasquier. "C'est une très grande émotion qui a parcouru l'ensemble de la communauté juive en France, comme en Israël". "Gilad Shalit est devenu l'enfant de tout le pays, en Israël. On peut aussi le dire pour nous, en France, puisqu'il est à la fois Français et Israélien".

11h54 : Rassemblement dimanche dans le 16e arrondissement de Paris. Clmaude Goasguen, le député-maire UMP du 16e arrondissement de Paris, et aussi président du groupe Amitié France-Israël à l'Assemblée nationale s'est déclaré soulagé de la libération de Gilad Shalit. "c'est avec une immense satisfaction que je viens d'apposer le bandeau +enfin libéré+ sur le portrait de Gilad Shalit qui orne le fronton de la mairie du XVIe arrondissement". "Un grand rassemblement sera organisé dimanche à 18h30 devant la mairie pour décrocher enfin le portrait du jeune homme". 

Rentré en Israël, Gilad Shalit a été examiné par des médecins de l'armée israélienne. Son état de santé a été jugé "bon et satisfaisant". Le soldat, qui a aussi la nationalité française, doit maintenant être transféré en hélicoptère dans la base aérienne de Tel Nof dans le sud d'Israël où l'attendent ses parents ainsi que le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef d'état-major Benny Gantz.

11h51 : Le convoi de prisonniers entré à Gaza. Le convoi des prisonniers palestiniens libérés est entré dans la bande de Gaza. Trois véhicules de la branche armée du Hamas, suivis d'un de la Croix-Rouge, ouvraient le convoi composé de huit bus. En Cisjordanie, un convoi de plusieurs autobus transportant des Palestiniens libérés se dirigeaient vers la ville de Ramallah, où ils doivent être accueillis par le président Mahmoud Abbas.

11h43 : L'Iran félicite "la nation palestinienne". Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Ramine Mehmanparast "a félicité la nation palestinienne pour la libération des Palestiniens détenus par le régime illégitime sioniste", a rapporté le site de la télévision d'Etat. "Nous espérons qu'un jour toute la terre de Palestine reviendra à ses vrais propriétaires", a-t-il ajouté. L'Iran ne reconnaît pas Israël, dont il souhaite la disparition, et soutient les mouvements islamistes palestiniens, notamment le Hamas.

11h36 : Shalit espère la paix. Dans un entretien à la télévision égyptienne, Gilad Shalit a dit qu'il espérait que sa libération contre celle de détenus palestiniens "aidera à réaliser la paix entre les deux camps, Israël et les Palestiniens".

11h28 : "Un immense soulagement". Le maire PS de Paris Bertrand Delanoë a exprimé son "immense soulagement" après la nouvelle de la libération de Gilad Shalit. Le soldat avait été fait en décembre 2008 "citoyen d'honneur de la ville de Paris". "Ainsi s’achève une épreuve terrible d'inhumanité et d'injustice", a déclaré le maire dans un communiqué. Bertrand Delanoë souhaite un "retour serein à la vie et à la liberté" au "jeune soldat".

11h27 : "Merci à la résistance et au Hamas". Gaza est en effervescence à l'heure d'accueillir près de 300 prisonniers palestiniens, en échange du soldat Gilad Shalit. "Nous remercions le Hamas et la résistance qui a amené la joie dans nos coeurs", se félicité Imane Abou Hasna, 32 ans, soeur d'Iyad Abou Hasna, qui a purgé 23 ans de sa condamnation à 30 ans de prison pour appartenance à la branche armée du Hamas, les Brigades Ezzeddine al-Qassam et implication dans des attaques contre des Israéliens. Le convoi de prisonniers palestiniens libérés par Israël est arrivé en fin de matinée en Egypte pour se rendre dans la ville de Rafah, à la frontière avec la bande de Gaza.

Gilad Shalit a expliqué qu'il se sentait "en bonne santé" dans un entretien diffusé mardi par la télévision égyptienne peu après sa libération. Le soldat israélien s'est exprimé en hébreu et a ajouté qu'il avait appris il y a une semaine qu'il allait être libéré.

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Le porte-parole de l'armée israélienne a indiqué que le soldat Gilad Shalit était "rentré chez lui" en Israël lors d'une conférence de presse. Il est attendu d'un instant à l'autre à la base aérienne de Tel Nof dans le sud du pays où l'attendent ses parents, mais aussi le Premier ministre Benjamin Netanyahou, le ministre de la Défense Ehud Barak et le chef d'état-major Benny Gantz.

11h10 : "Nous sommes soulagés". Yohann Taieb, du comité de soutien à Gilad Shalit, a dit mardi matin sur BFMTV son "soulagement" de voir le soldat de 25 ans être enfin libéré. "Cela marque la fin du calvaire pour lui et sa famille", a-t-il ainsi commenté.

11h00 : La tension monte. A l'approche de la libération de Gilad Shalit et des 477 prisonniers palestiniens, l'impatience grandit dans les deux camps. En Israël, "le pays est rivé sur son poste de télévision", explique Caroline Delage, la correspondante d'Europe 1 sur place. "Ici, Gilad Shalit est une légende. Des portraits de lui sont affichés sur toutes les unes des journaux, ainsi que sur les murs et les voitures". Dans les territoires palestinienes également, l'attente est palpable. "Le Hamas a prévu des festivités populaires" pour la libération des prisonniers, a commenté Caroline Delage.

10h56 : "La victoire de l'espoir". L'Union des étudiants juifs de France (UEJF) a salué mardi matin la libération de Gilad Shalit comme "la victoire de l'espoir sur la résignation". Cette libération "doit renforcer et encourager tous ceux qui sont engagés pour la libération d'otages, en particulier des huit otages français encore captifs à travers le monde", s'est réjoui Jonathan Hayoun, nouveau président de l'UEJF..

10h50 : "Un sentiment mitigé" pour Israël. "C'est une immense joie de voir la libération de Gilad Shalit, mais c'est un sentiment d'amertume pour nous de devoir libérer des terroristes qui ont commis des atrocités sur le territoire d'Israël", a commenté sur BFMTV Avi Pazner, le porte-parole du gouvernement israélien. "C'est un deal très difficile pour nous, et il faut souligner le rôle de la diplomatie égyptienne qui a joué un grand rôle", a-t-il ajouté. "Cela montre que nous sommes prêts à aller très loin pour essayer de signer un traité de paix avec nos voisins".

10h40 : "Tout le monde pleure aujourd'hui". Shira Ansky, la porte-parole de la famille Shalit, a exprimé sur i-Télé le sentiment de la famille qui attend Gilad, le fils, détenu depuis cinq ans par la branche armée du Hamas. "Tout le monde est très ému, tout le monde pleure aujourd'hui", a-t-elle déclaré. "C'est le combat de la liberté qui gagne toujours", a-t-elle ajouté.

Gilad Shalit est apparu en bonne santé à la télévision égyptienne durant son transfert. Visage plutôt neutre, casquette noire et chemise grise, le jeune homme de 25 ans est encadré par une dizaine de Palestiniens. En contrepartie, des prisonniers palestiniens ont parallèlement commencé à entrer dans la bande de Gaza en provenance d'Egypte.

Selon des radios et des chaînes de télévision, le soldat Gilad Shalit a été remis aux autorités israéliennes.

9h40. Trois avions arrivent au Caire. Dans une déclaration transmise aux journalistes, un dirigeant du Hamas a indiqué que trois avions qatari, syrien et turc se dirigeaient vers l'aéroport du Caire pour transporter la quarantaine de Palestiniens parmi les 477 qui sont déclarés indésirables. Quinze seront transportés à Doha, quinze autres à Damas et dix à Ankara, a expliqué le dirigeant palestinien.

9h35 : Une vidéo de Shalit sera diffusée. La branche armée du Hamas qui détenait le soldat Gilad Shalit a annoncé qu'une vidéo de lui avait été réalisée. Elle "sera diffusée sur les chaînes de télévision égyptiennes et palestiniennes". Elle "comprend notamment les préparatifs de transfert de Shalid de la bande de Gaza à l'Egypte".

9h30 : Vigilance des deux cotés. Remis à l'Egypte, Gilad Shalit n'est pas encore totalement libéré. Plusieurs membres de la branche armée du Hamas "accompagnent Shalit avant sa remise à la partie israélienne jusqu'à la confirmation de l'arrivée du côté égyptien de l'ensemble des prisonniers", a précisé une source proche des tractations. Côté israélien, la méfiance prévaut également. La porte-parole de l'armée israélienne Avital Leibovitch a pour sa part affirmé que les "prisonniers (palestiniens) ont tous été regroupés dans deux centres de détention avant leur libération imminente".

9h20 : La Turquie accueillera des Palestiniens. Les autorités turques ont répondu favorablement à une demande écrite des responsables palestiniens concernant les prisonniers libérés mais bannis à l'étranger. Le Hamas a annoncé que 40 prisonniers seraient transférés vers la Turquie, le Qatar et la Syrie. Ankara considère cela comme une question d'ordre humanitaire.

8h50 : Mitzpe Hila est prêt. A quelques heures du retour de Gilad Shalit après cinq ans de détention par la branche armée du Hamas, Mitzpe Hila, le village de 600 habitants au nord d'Israël d'où est originaire le soldat, se prépare à l'accueillir.

8h45 : Shalit remis aux autorités égyptiennes. Selon une source proche du Hamas, Gilad Shalit a été remis aux autorités égyptiennes en vue de son transfert à Israël. Toutefois, assure cette source, "Shalit ne sera remis à la partie israélienne qu'après l'arrivée de tous les prisonniers palestiniens" en Egypte. Soit 477 détenus.

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8h40 : Les parents de Gilad Shalit ont le sourire. Aviva et Noam Shalit, les parents du soldat affichent crispation et sourire à l'approche de la libération. Le couple a été escorté jusqu'à un hélicoptère pour rejoindre le centre du pays.

Gilad Shalit a été libéré et est en Egypte, a indiqué l'armée israélienne. Sa libération "est imminente" a indiqué une source israélienne qui a précisé que le soldat n'avait pas encore été transféré en Egypte.

7h30 : Gilat Shalit remis à l'Egypte ? Le soldat israélien a été remis aux autorités égyptiennes, a annoncé un responsable du Hamas. Ni l'Egypte, médiatrice de l'accord avec Israël, ni l'Etat hébreu n'ont confirmé l'information dans l'immédiat.

6h25 : La cousine française de Gilad Shalit a "toujours gardé espoir". Annie, sa cousine qui vit dans le sud de la France, attendait cette libération avec impatience. "J’ai toujours gardé espoir parce qu’il faut garder espoir tout le temps, même si les choses sont désespérées", a-t-elle témoigné sur Europe 1. "Je pense à tous ces gens qui vont être dans la joie parce qu’ils vont retrouver les leurs", confie encore Annie à quelques heures de la libération de Gilad Shalit.

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5h20 : D'autres prisonniers devraient être libérés. Trois convois transportant les autres prisonniers libérables mardi étaient par ailleurs sur le point de s'ébranler pour se diriger vers le point de passage de Kerem Shalom situé près de la bande de Gaza, a ajouté la radio publique israélienne.

5h15 : Un échange sous haute surveillance. Des représentants du consulat égyptien en Israël se trouvaient au départ des convois pour s'assurer de l'identité des prisonniers qui doivent être libérés dans le cadre d'un accord conclu par l'entremise de l'Egypte entre Israël et les islamistes palestiniens du Hamas, a indiqué la radio publique israélienne.

Un premier convoi de prisonniers est en route vers la Cisjordanie, a annoncé la radio publique israélienne. Ce convoi de 96 prisonniers palestiniens a quitté la prison de Ketziot dans le sud d'Israël pour le point de passage où ils seront libérés en Cisjordanie. Les prisonniers libérés, qui sont montés dans le premier convoi, étaient menottés aux mains et aux pieds. Ils ont quitté leurs uniformes de prison pour des habits civils. Plus de 1.000 policiers ont été déployés le long des itinéraires que doivent emprunter les convois.

Forte de sa jurisprudence, la Cour suprême d'Israël avait rejeté lundi soir comme prévu plusieurs appels contre la libération des détenus palestiniens, estimant que cette décision relevait du gouvernement qui est "seul responsable de la sécurité de l'Etat, des soldats et des citoyens".

Minuit : Les familles palestiniennes sont impatientes. A quelques heures de la libération des 477 premiers détenus en échange de celle du soldat Shalit, les familles palestiniennes cachent mal leur impatience. Je n’arrive toujours pas à croire que je vais revoir ma fille", confie par exemple Salma à la correspondante d'Europe 1 à Gaza, "je suis tellement heureuse". En 2004, Ouafa, alors âgée de 20 ans, avait été arrêtée alors qu’elle s’apprêtait à se faire exploser devant des soldats israéliens.