Gaza : vidéo de propagande de la branche armée du Hamas sur un soldat israélien qu'elle assure détenir

Les Brigades Ezzedine al-Qassam affirment ainsi dans un communiqué avoir publié ces images "à l'occasion du 23ème anniversaire du soldat sioniste prisonnier Oron Shaul et de la fin de l'année 2016".
Les Brigades Ezzedine al-Qassam affirment ainsi dans un communiqué avoir publié ces images "à l'occasion du 23ème anniversaire du soldat sioniste prisonnier Oron Shaul et de la fin de l'année 2016". © (Image d'illustration) AFP
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avec AFP , modifié à
Le Hamas affirme avoir publié ces images à l'occasion du 23ème anniversaire du soldat israélien et de la fin de l'année 2016.

La branche armée du Hamas a diffusé samedi un montage vidéo de propagande se moquant d'un soldat israélien qu'elle dit détenir et dont Israël affirme qu'il a été tué au cours de la guerre de Gaza en 2014, que le média Times of Israel a reproduit sur son site. Les Brigades Ezzedine al-Qassam affirment ainsi dans un communiqué avoir publié ces images "à l'occasion du 23ème anniversaire du soldat sioniste prisonnier Oron Shaul et de la fin de l'année 2016".

Ambiguïté sur le sort du soldat israélien. Depuis le conflit meurtrier de juillet-août 2014, le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, entretient l'ambiguïté sur le sort du sergent israélien Oron Shaul, dont Israël n'a pas récupéré la dépouille, tout comme sur celui du sous-lieutenant Hadar Goldin. Mort ou vivant, un soldat israélien est une monnaie d'échange précieuse. Israël a procédé par le passé avec des organisations ennemies (dont le Hamas) à des échanges de prisonniers ou de corps pour ramener des Israéliens au pays.

Cessez-le-feu précaire depuis 2014. Un négociateur israélien avait indiqué en septembre que le Hamas avait refusé d'échanger les corps de deux soldats israéliens contre une vingtaine de corps de Palestiniens et autant de prisonniers. Israël et le Hamas se sont livré trois guerres entre 2008 et 2014 et observent depuis un cessez-le-feu précaire. Dans un pays régulièrement en guerre où l'armée est une institution centrale, le sort des soldats qui ne sont pas rentrés du combat peut prendre des allures de cause nationale.