Gaza : 52 morts, le gouvernement palestinien accuse Israël de commettre un "horrible massacre"

gaza 1280
Le porte-parole du gouvernement palestinien a aussi exigé dans un communiqué une "intervention internationale immédiate". © MOHAMMED ABED / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Après la mort d'au moins 52 Palestiniens tués lundi par des tirs israéliens, le gouvernement basé en Cisjordanie a dénoncé un "horrible massacre".

Le gouvernement palestinien basé en Cisjordanie occupée a accusé lundi Israël de commettre un "horrible massacre" dans la bande de Gaza où au moins 52 Palestiniens ont été tués par des tirs israéliens lors de manifestations contre l'inauguration de l'ambassade américaine à Jérusalem.

Le porte-parole du gouvernement palestinien, Youssouf al-Mahmoud, a exigé dans un communiqué une "intervention internationale immédiate pour stopper l'horrible massacre commis à Gaza par les forces occupantes israéliennes contre notre peuple héroïque".

Plus tard dans la journée, le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à annoncé trois jours de deuil dans les Territoires palestiniens et une grève générale mardi, jour où les Palestiniens marquent la "Nakba", la catastrophe que représente pour eux la création en 1948 de l'Etat d'Israël. "Les Etats-Unis ne sont plus un médiateur au Moyen-Orient", a-t-il aussi déclaré à Ramallah, devant la direction palestinienne, qualifiant l'ambassade américaine de "nouveau poste avancé de la colonisation", et dénonçant un massacre israélien. 

Une "violation du droit international", selon Amnesty. Des centaines de personnes ont été blessées dans la bande de Gaza, où les Palestiniens protestent contre l'inauguration à Jérusalem de l'ambassade américaine en Israël. Cette journée de festivités côté israélien et américain est aussi la plus meurtrière du conflit israélo-palestinien depuis la guerre de 2014 dans la bande de Gaza.

"Nous assistons à une violation abjecte du droit international et des droits de l'Homme à Gaza", a dénoncé Amnesty International. Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, s'est également dit "particulièrement inquiet" de la situation, lors d'une conférence de presse à Vienne.