Fusillade raciste en Italie : "Mein Kampf" retrouvé au domicile du tireur

Les enquêteurs ont saisi de nombreuses publications d'extrême droite dans la chambre de Luca Traini.
Les enquêteurs ont saisi de nombreuses publications d'extrême droite dans la chambre de Luca Traini. © HO / ITALIAN CARABINIERI PRESS OFFICE / AFP
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avec AFP
Une copie du livre d’Adolf Hitler et un livre sur Mussolini ont été découvert par les policiers chez Luca Traini, l'auteur présumé samedi d'une fusillade à caractère raciste dans le centre de l'Italie

Une copie de "Mein Kampf" et un livre d'histoire sur Benito Mussolini ont notamment été découverts chez Luca Traini, l'auteur présumé samedi d'une fusillade à caractère raciste dans le centre de l'Italie, ont révélé dimanche les carabiniers italiens.

Six Africains blessés. Ces publications d'extrême droite, ainsi qu'un magazine sur la jeunesse fasciste ou encore des croix celtiques, ont été trouvés dans une chambre au domicile de sa mère, perquisitionné par la police de Macerata, la localité où le jeune homme a été accusé d'avoir blessé samedi six Africains en tirant des coups de feu à partir d'une voiture qui a sillonné le centre-ville pendant deux heures. Les enquêteurs ont également saisi les ordinateurs du tireur, dans le cadre d'une enquête pour tentative de "massacre aggravé par un objectif raciste". L'homme doit aussi répondre du chef de "port illégal d'arme".

Deux chargeurs vidés. Luca Traini, 28 ans, crâne rasé, tatouage d'inspiration fasciste sur la tempe, a d'après les policiers vidé deux chargeurs avec un pistolet semi-automatique dans les rues de Macerata, une commune de 43.000 habitants, non loin de la côte adriatique.

L'assassinat d'une jeune Italienne comme "déclencheur" ? Il a passé la nuit dans une prison de la région, où se trouve également un Nigérian demandeur d'asile et dealer de drogue de cette petite ville, soupçonné d'avoir assassiné cette semaine Pamela Mastropietro, une Italienne de 18 ans dont le corps a été retrouvé découpé en morceaux dans des valises. Luca Traini a spontanément expliqué aux enquêteurs que la mort de la jeune Pamela avait été "le déclencheur" de son action dans les rues de Macerata, selon la presse dominicale italienne.